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Publié: mai 20, 2024
McGill University a condamné la manifestation en soutien aux Palestiniens qui a eu lieu dimanche devant la maison d’un de ses hauts dirigeants.
Un poster a été partagé sur les réseaux sociaux pour promouvoir la manifestation. La description de l'événement indiquait que les manifestants « remettent un message à l’administration de McGill selon lequel nous refusons de rester les bras croisés alors qu’elle reste complice d’un génocide ».
Un porte-parole de McGill a écrit dans une déclaration à CTV News lundi que « un groupe d'individus s'est rassemblé devant la maison en scandant des slogans amplifiés, la police de Montréal (SPVM) était sur place, et McGill condamne ce comportement absolument inacceptable, cibler les personnes et leurs familles à leur domicile dépasse la limite entre la manifestation pacifique et l'intimidation et le harcèlement ».
La police de Montréal a déclaré que la manifestation avait été organisée par des partisans du camp pro-palestinien installé sur le campus de McGill depuis le 27 avril. La SPVM a répondu à une manifestation dimanche matin devant la maison du haut responsable vers 10h30 pour la surveiller. Caroline Chéverilles, porte-parole de la SPVM, a déclaré : « La police était présente pour assurer la paix, l’ordre et la sécurité de toutes les personnes concernées ».
Elle a ajouté qu’aucune arrestation ni contravention n’avait été émise, et qu’aucun dommage aux biens n’avait été signalé lors de l'événement qui s’est « pacifiquement » terminé vers treize heures.
Les membres du camp demandent à l’université de retirer ses investissements des entreprises liées à Israël, qu’ils accusent de « financer le génocide et l’apartheid israélien » à Gaza.
La manifestation survient deux jours après l’annonce par l’université qu’elle chercherait à obtenir une deuxième injonction pour démanteler le camp installé sur son campus. Mercredi dernier, un juge avait refusé la demande de McGill pour une injonction temporaire visant à retirer le camp de son terrain inférieur.
Le jugement rendu le 15 mai était la deuxième demande judiciaire rejetée par les tribunaux. Un juge avait déjà refusé une demande le 10 mai après que deux étudiants de l’Université McGill ont intenté une action en justice pour enlever le camp.
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