Les maires de Montréal et de Québec, Valérie Plante et Bruno Marchand, ont répondu à Pierre Poilievre, qui les a qualifiés de « maires incompétents » dans un post sur le réseau social X. Il voulait les attaquer sur la question de la construction de logements.

« Pour un homme qui veut devenir chef de l'État, agir ainsi est tout le contraire. Ce n'est pas du tout du bon sens. Quand on veut devenir Premier ministre, la logique est de respecter les gens », a insisté Bruno Marchand lors d'une conférence de presse, faisant référence au slogan du Parti conservateur.

Le chef du Parti conservateur a écrit que, tandis qu'il y avait une forte baisse de la construction au Québec, il y avait des maires incompétents, à savoir Marchand et Plante, qui ont fermé des chantiers.

Il a promis que, sous son gouvernement, les fonds fédéraux destinés aux villes seraient liés au nombre de maisons et d'appartements construits.

Cependant, il n'a pas mentionné le gouvernement du Québec, qui joue un rôle d'intermédiaire pour les investissements fédéraux dans le logement.

« Il n'est pas vrai que le gouvernement fédéral investisse dans les municipalités du Québec, car il y a une entente entre les gouvernements du Québec et du Canada qui stipule que l'investissement passe d'abord par le gouvernement provincial », a confirmé le maire de Québec.

Il a ajouté qu'il ne bloque aucun chantier, affirmant que la ville est en processus d'accélération. Il est facile de dire ce genre de choses à tort, a protesté Bruno Marchand.

Ce n'est pas la première fois...

Pierre Poilievre avait déjà attaqué les maires de Québec en soulignant leur incompétence. En septembre, lorsqu'on l'a interrogé sur les dépassements de coûts du projet de tramway de Québec, il a déclaré que s'il avait été Premier ministre, il aurait présenté des projets avec des budgets fixes et n'aurait pas ajouté des milliards de dollars aux projets mal gérés par des politiciens incompétents.

« Ce sont des calculs purement politiques, c'est une façon de faire de la politique par le calcul du soutien individuel, en se disant que si je vais là, j'obtiendrai 30 % ce qui me permettra de gagner », a dit Bruno Marchand, qui condamne la politique du chef conservateur.