Le ministre fédéral Dominic Leblanc insiste sur le fait qu'il ne prévoit pas de campagne de leadership pour la présidence du Parti libéral, en cas de démission du chef actuel et Premier ministre Justin Trudeau, dissipant apparemment les rumeurs selon lesquelles il envisagerait de briguer ce poste.

Leblanc – qui occupe le poste de ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales – a déclaré à l'animateur de l'heure des questions sur CTV, Vassy Kapelos, lors d'une interview diffusée dimanche, que Trudeau devait "certainement" rester chef libéral lors des prochaines élections.

"Je pense qu'il est la meilleure personne pour diriger le parti lors des prochaines élections".

Ces questions ont été soulevées après qu’un ancien ministre libéral a rencontré Leblanc le mois dernier pour discuter de ses plans de se présenter pour succéder à Trudeau s'il quittait la tête du parti, selon une chronique publiée dans le Globe and Mail.

La chronique mentionnait également que "Leblanc" "enthousiaste" avait donné "son accord autour d’un whisky et d’un cigare" pour faire partie d’un groupe chargé de jeter les bases de la campagne.

Leblanc a déclaré à Kapelos : "J’ai eu une conversation avec un vieil ami chez un autre ami", "je ne mène aucune campagne de leadership, et je ne prévois pas de me présenter aux prochaines élections."

Il a ajouté : "Le Premier ministre a dit qu’il dirigerait le parti lors des prochaines élections, et j’en suis très enthousiasmé".

Leblanc a également dit qu'il avait "pris la remarque positive de cette personne à la retraite sur le ton de la plaisanterie", en référence à "l’ami" qui lui avait suggéré de se porter candidat à la direction.

Leblanc n'est pas le seul libéral connu dont on dit qu'il poursuit le poste de Trudeau. Les observateurs politiques ont depuis longtemps spéculé que l'ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, a également les yeux dessus.

Malgré son refus de répondre à ces questions, deux apparitions publiques de Carney la semaine dernière – peu de temps après la publication du dernier budget du gouvernement fédéral – ont ravivé les rumeurs concernant la course à la direction.