Le ministre des Affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, a décidé de rappeler immédiatement l'ambassadeur jordanien en Israël, exprimant le rejet et la condamnation de la Jordanie « de la guerre israélienne continue à Gaza », et a ordonné de notifier au ministère israélien des Affaires étrangères de ne pas réintégrer son ambassadeur qui avait quitté Amman auparavant, selon un communiqué publié par le ministère jordanien des Affaires étrangères, mercredi.

Le communiqué indiquait : « Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et des Jordaniens à l'étranger, Ayman Safadi, a décidé aujourd'hui de rappeler immédiatement l'ambassadeur jordanien en Israël en Jordanie, en signe de la position de rejet et de condamnation de la Jordanie concernant la guerre israélienne enflammée à Gaza, qui tue des innocents, cause une catastrophe humanitaire sans précédent, et comporte des risques dangereux d'expansion, ce qui menacera la sécurité de toute la région ainsi que la sécurité et la paix internationales. »

Le communiqué a ajouté que Safadi a ordonné « au service concerné du ministère des Affaires étrangères et des Jordaniens à l'étranger d'informer le ministère israélien des Affaires étrangères de ne pas réintégrer leur ambassadeur qui avait quitté le royaume auparavant ».

Le ministère des Affaires étrangères a ajouté que Safadi a précisé que « le retour des ambassadeurs sera lié à l'arrêt par Israël de sa guerre contre Gaza et à l'arrêt de la catastrophe humanitaire qu'elle cause, ainsi que de toutes ses mesures qui privent les Palestiniens de leur droit à la nourriture, à l'eau, aux médicaments, et de leur droit à vivre en sécurité et stabilité sur leur territoire national ».

Le ministre jordanien des Affaires étrangères a souligné que « la Jordanie continuera de travailler pour mettre fin à la guerre à Gaza, introduire l'aide humanitaire, protéger les civils et protéger la région de ses retombées et de son impact catastrophique sur l'avenir de la région et sur son droit à une paix juste, globale, et fondée sur la solution à deux États qui concrétise l'État national palestinien indépendant, souverain, dont la capitale est Jérusalem occupée sur les lignes du 4 juin 1967, ce qui représente la seule voie pour garantir la sécurité de tous les peuples et États de la région ».