L'entité occupante a perdu environ 950 000 emplois depuis le déclenchement de la guerre contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023, en plus de centaines de milliers de personnes incapables d'accéder à leur lieu de travail dans les colonies entourant Gaza, ainsi que dans le nord, à la frontière avec le Liban.

Cela intervient alors que la guerre dévastatrice sur la bande de Gaza est entrée dans sa sixième semaine, ayant causé d'énormes destructions dans les infrastructures du secteur et la mort ou la blessure de dizaines de milliers de Palestiniens.

Le nombre total de travailleurs chez l'occupant est d'environ 4 millions de travailleurs et d'employés, selon les données du Bureau central des statistiques israélien (gouvernemental), tandis que le taux de chômage était d'environ 3 % jusqu'à la fin septembre 2023, soit une semaine avant le déclenchement de la guerre.

Depuis le début de la guerre sur la bande de Gaza, plus de 178 000 travailleurs palestiniens n'ont pas pu accéder à leur lieu de travail dans les territoires occupés et les colonies, et les données du Bureau central des statistiques palestinien (gouvernemental) montrent que 153 000 travailleurs palestiniens de Cisjordanie et de Gaza travaillent à Tel Aviv, à côté de 25 000 travailleurs dans les colonies de Cisjordanie et de Jérusalem.

Ces travailleurs restent confinés chez eux en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre en raison des conditions sur le terrain et de l'incapacité des secteurs économiques à fonctionner dans un contexte de tensions sécuritaires.

Tel Aviv avait annulé le mois dernier les permis de 18 500 travailleurs palestiniens de la bande de Gaza, tandis que la majorité des travailleurs palestiniens de Cisjordanie ignorent toujours leur situation.

Par ailleurs, parallèlement à la perte de la main-d’œuvre palestinienne par l’économie israélienne, environ 350 000 employés et travailleurs israéliens ont quitté leurs bureaux pour rejoindre l'armée afin de participer à la guerre contre la bande de Gaza et aux affrontements limités dans le nord à la frontière avec le Liban.

En outre, environ 46 000 travailleurs israéliens ont été licenciés à cause de la guerre, selon des données du ministère du Travail, et dans l'ensemble, environ 760 000 membres de la main-d’œuvre, soit 18 %, sont au chômage.

Il y a environ 25 000 travailleurs asiatiques, dont la majorité travaillent dans l'agriculture, qui ont quitté leurs emplois ; certains d’entre eux ont voyagé vers leur pays d’origine pour fuir la guerre.