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Publié: mars 26, 2025
Des fuites provenant d'un groupe de discussion privé sur l'application « Signal », réunissant plusieurs responsables américains actuels et anciens, ont suscité une vague de controverse après la révélation de propos qualifiés de « moqueurs et humiliants » à l'encontre des alliés européens, notamment l'Allemagne et la France, ce qui a provoqué un large écho diplomatique à Washington et dans les capitales occidentales.
Les messages révélés dans un rapport récent montraient une récrimination récurrente concernant « la nécessité pour les États-Unis de sauver l'Europe encore une fois », selon l'expression d'un des participants, faisant référence à l'escalade des tensions géopolitiques et aux divergences concernant le soutien militaire et économique à l'Ukraine.
Parmi les points saillants qui ont suscité la controverse :
1. Mépris clair pour l'Europe : les messages incluaient des expressions explicites traduisant l'exaspération face aux engagements de Washington envers le Vieux Continent, accusant certains pays européens de « dépendance constante » à la direction américaine.
2. Critiques adressées à l'Allemagne et à la France : Berlin a été qualifiée de « non décisive », et Paris de « plus soucieuse de l'apparence que du fond », dans une évaluation négative des performances des deux pays lors des crises internationales.
3. Remise en question des alliances : certains participants ont exprimé leur mécontentement face à ce qu'ils ont appelé « l'immobilisme européen », estimant que les alliances traditionnelles nécessitent une réévaluation.
4. Confusion interne au sein de l'institution américaine : les fuites révèlent également des divergences de positions entre les responsables de la sécurité nationale et les diplomates quant au rôle mondial américain.
5. Crainte de la fuite : malgré la confidentialité de la plateforme, certains membres ont exprimé des inquiétudes quant à une possible intrusion, ce qui s'est avéré par la suite.
6. Appels à la responsabilisation des personnes impliquées : face à la pression croissante, des législateurs américains ont exigé l'ouverture d'une enquête officielle et la sanction de tout responsable gouvernemental impliqué dans des propos nuisibles aux alliés.
La Maison-Blanche a refusé de commenter directement les fuites, mais a affirmé l'engagement des États-Unis envers « leurs relations stratégiques fondées sur le respect mutuel », dans une tentative de contenir les retombées.
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