La police d'Edmonton poursuit son enquête sur une série d'extorsions, d'incendies volontaires et de fusillades visant les membres de la communauté sud-asiatique locale.

Lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui jeudi, elle a précisé que des hommes d'affaires d'Edmonton sont ciblés par des extorqueurs qui utilisent l'application WhatsApp pour réclamer d'importantes sommes aux promoteurs immobiliers et aux entreprises de construction.

Les enquêteurs établissent désormais un lien entre cinq cas d'extorsion, quinze incendies volontaires et sept crimes liés aux armes à feu visant cette communauté depuis octobre.

La police d'Edmonton demande également de l'aide pour identifier le véhicule utilisé lors de la fusillade, qu'elle dit lié à cette vague d'extorsion visant la communauté sud-asiatique locale, y compris les Indiens.

La police a indiqué qu'une maison dans le quartier CBaker au nord-est du pays appartenant à un promoteur immobilier a été la cible d'une fusillade vers une heure du matin le 10 janvier.

Des crimes similaires ont été signalés en Colombie-Britannique et en Ontario, où la police d'Edmonton a déclaré que, pour le moment, les enquêteurs ne pensent pas qu'il y ait un lien avec la flambée d'extorsions à Edmonton.

La police d'Edmonton ne sait pas non plus quand elle publiera sa version dans le cadre de cette enquête qu'elle décrit comme complexe et nécessitant une collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux.

Il est demandé à toute personne menacée ou disposant d'informations sur ces crimes de contacter la police au 780-423-4567 en mentionnant le numéro de dossier 23-802638.