Les chefs des Premières Nations ont renouvelé leurs appels à la dissolution de la police de Thunder Bay, alors que l'ancienne direction de la force fait face à des accusations dans une enquête approfondie sur des comportements inappropriés.

Le Nishnawbe Aski Nation ainsi que plusieurs chefs des Premières Nations dans le nord de l'Ontario et de nombreuses familles ayant des proches décédés dans la ville ont déclaré que la police de Thunder Bay n'est plus capable de mener des enquêtes fiables.

Plusieurs rapports depuis 2018 ont documenté le racisme systémique au sein de la police de Thunder Bay, expliquant comment les enquêtes sur les décès soudains des Autochtones ont été entachées par des attitudes racistes et des stéréotypes.

Treize de ces enquêtes ont été tellement mal menées qu'il a fallu les rouvrir.

La police de la province de l'Ontario a annoncé ce mois-ci des accusations criminelles contre l'ancien chef de la police de Thunder Bay et un autre haut responsable.

Le chef actuel de la police de Thunder Bay, Darcy Fleury, s'est engagé la semaine dernière à reconstruire la confiance de la communauté envers la force.