Téhéran – Arab Canada News

Le commandant des forces terrestres de l'armée iranienne, le brigadier général Kioumars Heidari, a affirmé que l'Iran fait partie des « armées les plus puissantes du monde » et qu'elle ne permettra à aucun ennemi de commettre « quelconque mal » contre le pays, insistant sur la préparation maximale de ses forces et la dépendance totale aux capacités locales dans le secteur des industries de défense.

Heidari a déclaré, dans des propos relayés samedi par l'agence officielle « Irna », que « notre préparation a atteint aujourd'hui ses plus hauts niveaux, et grâce à elle, nous pouvons imposer une sécurité durable à l'intérieur de nos frontières, contrairement à certains pays voisins qui dépendent de forces étrangères ». Il a ajouté : « Nous ne dépendons d'aucune partie extérieure pour notre équipement militaire ».

Heidari a indiqué que l'Iran dispose d'un « plan triple » pour renforcer le contrôle de ses frontières, affirmant que la mise en œuvre progresse de manière notable, dans un contexte régional complexe.

Messages simultanés du Corps des Gardiens

Dans ce contexte, le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution iranien, Hossein Salami, a renouvelé la position de son pays refusant toute guerre, mais il a en même temps souligné que l'Iran est prête à toute confrontation éventuelle. Salami a déclaré : « L'ennemi est dans notre ligne de mire partout, et l'entité sioniste est comme une table devant nous », affirmant que l'Iran possède « les logiciels et l'équipement nécessaires pour vaincre Israël, malgré le soutien illimité américain à ce dernier ».

Contexte : une escalade mutuelle avec Washington

Ces déclarations militaires iraniennes interviennent alors que les relations entre Téhéran et Washington connaissent une forte escalade. Le président américain Donald Trump avait annoncé en mars dernier qu'il avait envoyé un message direct au Guide suprême iranien Ali Khamenei, exprimant sa préférence pour parvenir à un accord diplomatique sur le programme nucléaire iranien.

Pourtant, Trump a ensuite menacé d'utiliser l'option militaire, déclarant : « Si l'Iran n'accepte pas un nouvel accord nucléaire, elle connaîtra un bombardement comme elle n'en a jamais vu auparavant ».

Ces déclarations réciproques indiquent que les tensions dans la région persistent, dans un contexte de pressions internes et externes entourant le dossier nucléaire iranien, ainsi que de complexités liées aux interventions régionales de Téhéran et au soutien occidental à Israël.