Après des semaines d'histoires alarmantes concernant le problème de la consommation de drogues dans les rues, les hôpitaux, les parcs publics et les arrêts de bus, la province de la Colombie-Britannique a annoncé des plans pour re-criminaliser l'usage de drogues dans les lieux publics vendredi dernier, ce qui a conduit à un changement radical d'un programme pilote visant à traiter la crise des drogues toxiques.

Dans une déclaration, le Premier ministre David Eby a insisté sur le fait que son gouvernement « se soucie et fait preuve de compassion envers ceux qui souffrent de dépendance », mais la patience face au chaos ne s'étend pas au-delà de cela.

Eby a déclaré : « La sécurité des gens est notre priorité absolue ».

Il a dit : « Nous prenons des mesures pour nous assurer que la police dispose des outils nécessaires pour garantir des communautés sûres et confortables pour tous tout en élargissant les options de traitement afin que les gens puissent survivre et s'améliorer ».

À l'approche des élections, le gouvernement du Parti démocratique national dirigé par Eby a été confronté à un flot de gros titres concernant les inquiétudes au sujet de la décriminalisation – un programme pilote introduit en janvier 2023 qui permet aux consommateurs adultes de drogues en Colombie-Britannique de porter jusqu'à 2,5 grammes de drogues à des fins personnelles sans faire face à des accusations criminelles.

Le programme était rendu possible par une exemption accordée par le ministère canadien de la Santé en vertu de la Loi sur les drogues et substances contrôlées, qui permettait l'usage public de drogues dans certains lieux publics.