Le Premier ministre Justin Trudeau a rejoint les alliés en appelant à des efforts pour un cessez-le-feu durable dans la guerre entre Israël et le Hamas - c’est la première fois que le gouvernement canadien utilise officiellement le terme cessez-le-feu en ce qui concerne le conflit.

Trudeau et les Premiers ministres d’Australie et de Nouvelle-Zélande ont publié aujourd’hui mardi une déclaration conjointe appelant à la reprise d’un cessez-le-feu de sept jours qui avait pris fin plus tôt ce mois-ci.

La déclaration indique que la récente cessation des hostilités a permis la libération de plus de 100 otages et a soutenu une augmentation de l’accès à l’aide humanitaire pour les civils touchés.

La déclaration conjointe avec le Premier ministre australien Anthony Albanese et le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon représente également la première fois que Trudeau utilise le terme cessez-le-feu en référence à la guerre entre Israël et le Hamas. Il avait auparavant appelé à une trêve humanitaire dans le conflit.

Ce ne peut pas être à sens unique. La déclaration indique que le Hamas doit libérer tous les otages, cesser d’utiliser les civils palestiniens comme boucliers humains et déposer les armes.

La déclaration mentionne également que le Hamas n’a aucun rôle dans la future gouvernance de la bande de Gaza. Les trois dirigeants affirment soutenir le droit des Palestiniens à l’autodétermination et s’opposent au déplacement forcé des Palestiniens de Gaza.

Leur déclaration réaffirme également le droit d’Israël à exister, condamne l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre - qui a causé la mort d’environ 1200 personnes, selon des responsables israéliens - et exige que le Hamas libère tous les otages restants.

Les Premiers ministres ont également déclaré : Nous renouvelons notre engagement à travailler avec nos partenaires pour parvenir à une paix juste et durable sous la forme d’une solution à deux États, où Israéliens et Palestiniens peuvent vivre en sécurité à l’intérieur de frontières reconnues internationalement.

Cette déclaration intervient avant le vote de l’Assemblée générale des Nations Unies sur un projet de résolution non contraignant appelant à un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires entre Israël et le Hamas.

Ce vote fait suite à la décision des États-Unis vendredi d’utiliser leur droit de veto contre une résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires à Gaza.

L’autorité sanitaire de Gaza – contrôlée par le Hamas, une entité terroriste inscrite au Canada – a indiqué lundi que plus de 18 200 habitants de Gaza ont été tués depuis le 7 octobre.