Les membres d’une principale fédération de soins de santé au Québec ont exprimé leur désaccord dans la ville de Québec samedi dernier, d’autant plus que le gouvernement provincial n’a pas encore approuvé le renouvellement des conventions collectives pour la majorité des infirmières du secteur public.

 Julie Bouchard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), a déclaré lors d’un rassemblement devant le musée des beaux-arts de Québec peu avant midi, avant que les manifestants ne partent en marche vers l’Assemblée nationale, qu’elle avait entendu les revendications et que "nous sommes toujours là, prêts à négocier de meilleures conditions de travail dans la prochaine convention collective – après tout, c’est le point de la renégociation".

La FIQ représente plus de 80 000 infirmières, infirmiers auxiliaires, psychothérapeutes et diététistes cliniques travaillant dans des établissements de santé partout dans la province.

Le syndicat des infirmières ne faisait pas partie du front commun syndical qui représente 420 000 travailleurs dans les secteurs de la santé publique et de l’éducation.

 Les dirigeants de la CSN, de la CSQ, de l’APTS et de la FTQ ont finalement conclu une entente avec le gouvernement Legault à la fin décembre. Les membres ont approuvé les derniers règlements intérimaires en février.

Un mois auparavant, la FIQ avait critiqué les exigences du Québec en matière de "flexibilité", qu’elle considérait comme un moyen déguisé de transférer de force les infirmières, par exemple de la psychiatrie à la chirurgie.

 À ce moment-là, la FIQ était en négociation et ne prévoyait pas d'autres journées de grève, contrairement à ce qui avait eu lieu en novembre et décembre.