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Publié: juillet 28, 2024
Les autorités responsables du football au Canada envisagent d'agir contre les sanctions imposées par la Fédération Internationale de Football Association, FIFA, à l'équipe féminine du Canada lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.
La FIFA a décidé samedi d'hier de suspendre l'entraîneuse de l'équipe féminine du Canada des moins de 23 ans, Bev Priestman, pour une durée d'un an en raison d'espionnage des entraînements de l'équipe de Nouvelle-Zélande avant leur match du premier tour.
La FIFA a également décidé de retirer 6 points au compteur de l'équipe féminine du Canada, en plus d'une sanction financière.
Le Comité Olympique Canadien a confirmé, dans un communiqué officiel, qu'il envisage d'étudier les droits d'appel relatifs à la déduction de 6 points du score de l'équipe aux Jeux Olympiques.
Le directeur général du Comité Olympique Canadien, David Shoemaker, a déclaré : « Nous sommes profondément désolés pour les joueuses de l'équipe féminine olympique canadienne de football qui, à notre connaissance, n'ont joué aucun rôle dans cette affaire. »
Il a ajouté : « En soutien aux athlètes, et en collaboration avec la Fédération de Football du Canada, nous explorons les droits d'appel concernant la déduction de six points de leur score dans cette compétition olympique. »
Pour sa part, le directeur général et secrétaire général de la Fédération de Football du Canada, Kevin Blue, a qualifié la décision de la FIFA de « disproportionnée » envers les joueuses.
Il a poursuivi : « Nous explorons les options d'appel sur la base que la décision est excessivement punitive envers notre équipe qui n'a été impliquée dans aucun comportement contraire à l'éthique. »
Il a souligné : « La Fédération de Football du Canada a pris des mesures rapides pour suspendre les membres de l'équipe impliqués tout en poursuivant une révision indépendante à grande échelle qui pourrait mener à d'autres sanctions disciplinaires. »
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