Le Observatoire syrien des droits de l'homme a annoncé aujourd'hui un retrait soudain et accéléré des forces américaines de deux bases militaires majeures dans la campagne est de Deir ez-Zor, contrôlée par les « Forces démocratiques syriennes » (FDS), dans une évolution notable sur le terrain au nord-est de la Syrie.

Selon des sources de l'Observatoire, le processus de retrait a commencé progressivement depuis le 18 mai en cours, mais il s'est considérablement accéléré au cours des deux derniers jours. Des convois militaires américains, comprenant des véhicules blindés et du matériel logistique, ont été vus quittant leurs emplacements dans le champ pétrolier d'Al-Omar et l'usine de gaz Koniko, sous une intense activité aérienne de la coalition internationale.

Le champ pétrolier d'Al-Omar est la plus grande base américaine en Syrie, et ces bases ont été la cible d'attaques répétées au cours des deux dernières années par des groupes armés pro-iraniens, selon plusieurs rapports.

Après le retrait, les forces de commando des FDS se sont positionnées dans les sites évacués par les forces américaines. Par ailleurs, des sources de l'Observatoire ont indiqué que les opérations militaires conjointes contre l'organisation « Daech » se poursuivront, avec le soutien de la coalition internationale qui maintient sa présence à la base d'Al-Shaddadi au sud de la province d'Al-Hasakah.

Ce retrait est considéré comme l'une des principales manœuvres militaires américaines en Syrie ces derniers mois, suscitant des questions sur le repositionnement des forces américaines et leurs priorités opérationnelles à la lumière de l'escalade régionale continue.