Le Soudan connaît une guerre intense entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide, ce qui a causé la destruction de nombreuses infrastructures dans le pays, la mort de centaines de militaires et de civils, ainsi que des pertes importantes pour l'État. Lors de son déplacement dans les villes soudanaises et les sites militaires, le président du Conseil souverain soudanais, Abdel Fattah al-Burhan, a déclaré lors de sa visite dans l'État de Kassala ce samedi que l'armée et le peuple sont déterminés à écraser la rébellion.

Il a ajouté que la guerre entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide, que connaît actuellement le pays, confirme "le besoin d'avoir une armée professionnelle".

Al-Burhan a annoncé qu'il accueille favorablement tout soutien destiné à la reconstruction, insistant sur le "refus des impositions".

Al-Burhan a déclaré : "Nous travaillerons à préserver l'unité du pays et à garantir la sécurité du citoyen soudanais", appelant les rebelles à déposer les armes.

Il a ajouté : "Il y a des crimes de guerre commis à Khartoum et au Darfour et les auteurs doivent être tenus responsables".

Il a poursuivi : "La guerre au Soudan sert des personnes spécifiques et prendra fin bientôt", indiquant que la guerre actuelle menace de fragmenter le Soudan.

Il a confirmé, lors d'un discours après la rencontre, que "les forces armées ne cherchent pas à continuer au pouvoir" et que "ce que cherche l'armée, c'est d'organiser des élections libres et transparentes".

Il a ajouté : "Nous cherchons à achever la transition démocratique jusqu'à ce que le peuple soudanais choisisse qui le gouvernera".