Malgré l'annonce d'un accord entre le mouvement Hamas et Israël, mercredi, sous la médiation des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, des responsables israéliens ont révélé, jeudi, que les négociations étaient toujours en cours concernant la liste des prisonniers importants dont Hamas demande la libération, tandis qu'Israël refuse cela.

Selon ce qu'a rapporté le site « Axios », les négociations se concentrent autour d'un certain nombre de prisonniers considérés comme « de poids lourd », ce qui menace de ramener l'accord à zéro.

Les efforts de médiation se poursuivent

Des responsables américains ont confirmé que des envoyés de l'administration du président américain Joe Biden, et de l'équipe du président élu Donald Trump, ainsi que des médiateurs qataris et égyptiens, travaillent depuis Doha pour surmonter le dernier obstacle dans l'accord d'échange de prisonniers entre les deux parties.

Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdulrahman Al Thani, avait annoncé mercredi le succès des efforts de médiation pour parvenir à un accord global comprenant un cessez-le-feu permanent, un échange de prisonniers et d'otages, et l'entrée d'importantes quantités d'aides humanitaires et alimentaires dans la bande de Gaza.

Détails de l'accord

Al Thani a expliqué que l'accord entrera en vigueur le 19 janvier courant, une heure de début d'exécution devant être déterminée ultérieurement. Selon l'accord :

• Le cessez-le-feu est maintenu pendant 42 jours lors de sa première phase.

• Les forces israéliennes se retirent vers l'est, loin des zones densément peuplées de Gaza, et se positionnent à la frontière.

• L'échange des prisonniers et des otages se fait sur la base d'un mécanisme spécifique incluant la restitution des restes des défunts.

• Le retour des déplacés vers leurs maisons est autorisé, avec une facilitation de la sortie des malades et blessés pour recevoir des soins.

Inquiétudes et défis

Malgré une atmosphère d'optimisme, certains observateurs craignent que les différends concernant la liste des prisonniers ne fassent obstacle à la mise en œuvre de l'accord. Cela survient en raison de rapports faisant état de la poursuite des raids israéliens et de la mort de dizaines de personnes à Gaza, ce qui complique la situation humanitaire et accentue la pression sur toutes les parties pour réussir l'accord.