Le journal américain "Wall Street Journal" a rapporté aujourd'hui jeudi qu'Israël a retiré des milliers de ses soldats de Gaza après des "pressions" des États-Unis, pour passer à une phase moins intense et plus précise dans sa guerre contre le mouvement Hamas.

Le journal américain a ajouté que cette étape a suscité des inquiétudes chez certains responsables israéliens, estimant que le retrait pourrait saper l'objectif stratégique d'éliminer le mouvement Hamas, ce qui pourrait exposer le pays à de nouvelles attaques, selon ce qu'a relayé la chaîne "Sky News Arabia".

Le "Wall Street Journal" a expliqué que la décision de retirer l'une des quatre divisions israéliennes à Gaza permet à Israël de déployer ses troupes dans d'autres points de tension, comme la Cisjordanie et la frontière avec le Liban.

Le porte-parole de l'armée d'occupation israélienne, Daniel Hagari, a révélé qu'Israël dispose actuellement de 3 divisions combattant à Gaza, une au nord, la deuxième au centre et la troisième au sud, précisant que la quatrième division "36" a été retirée pour repos et entraînement, et que le déploiement important se fait actuellement dans le bastion sud de Hamas, dans la ville de Khan Younès.

Pour sa part, le professeur de sciences politiques au King's College de Londres et ancien officier de l'armée d'occupation, Aharon Brigman, a déclaré au "Wall Street Journal" que, en cas d'absence de victoire totale sur Hamas, Israël pourrait être contraint de se contenter d'objectifs de guerre moins ambitieux.

Il a ajouté : "Bien qu'Israël ne l'admettra jamais officiellement, l'objectif de renverser Hamas ne peut être atteint ni maintenant ni à l'avenir".