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Publié: décembre 29, 2024
Le président américain élu Donald Trump a exprimé son soutien à l'utilisation des visas de travailleurs qualifiés pour attirer des travailleurs étrangers compétents aux États-Unis, une démarche qui a suscité une division au sein de sa base conservatrice.
Dans une interview accordée au « New York Post », samedi, Trump a déclaré : « J'ai toujours aimé ces visas et j'ai toujours été en leur faveur. C'est pour cela que nous avons ces programmes ».
Cette déclaration contraste avec ses positions antérieures durant son premier mandat présidentiel, lorsqu'il avait qualifié les visas H-1B de « très mauvais » et « injustes » pour les travailleurs américains. Il avait alors lancé la politique « Hire American » visant à réviser les programmes de visas pour garantir qu'ils soient accordés aux candidats les plus compétents ou les mieux rémunérés.
Malgré ses critiques passées envers les visas et ses tentatives de limiter leur usage, Trump a reconnu dans l'entretien qu'il avait utilisé ces visas dans ses propres projets, affirmant : « J'ai beaucoup de visas H-1B en ma possession. Je croyais en ce programme et je l'ai utilisé à plusieurs reprises. C'est un programme formidable ».
Cependant, Trump n'a pas précisé s'il envisageait de modifier ce programme après avoir pris ses fonctions le 20 janvier prochain.
Les déclarations de Trump ont suscité un débat parmi ses partisans, les opinions étant partagées sur le rôle des visas de travailleurs qualifiés dans le renforcement de l'économie américaine. Certains membres radicaux du mouvement Trump ont critiqué les partisans de la technologie comme Elon Musk, les accusant de soutenir des politiques contraires à la vision « America First » de Trump.
De leur côté, les entreprises technologiques insistent sur le fait que les visas H-1B sont un outil nécessaire pour pourvoir des emplois difficiles à remplir localement aux États-Unis. Néanmoins, les détracteurs estiment que ces visas nuisent aux travailleurs américains en réduisant leurs opportunités sur le marché du travail, et certains appellent à l'annulation totale du programme.
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