Des forces politiques soudanaises opposées à la proposition de former un gouvernement parallèle ont révélé aujourd'hui mardi la naissance d'une coalition civique démocratique des forces révolutionnaires qu'elles ont appelée "Samoud" sous la direction de l'ancien Premier ministre Abdallah Hamdok.

Les forces "Taqaddom" ont annoncé lundi la rupture des liens entre un groupe appelant à la formation d'un gouvernement et un autre opposé, suite à l'insistance du vice-président de la coordination Hadi Idris sur la formation d'un gouvernement civil parallèle, afin de retirer la légitimité au gouvernement basé à Port-Soudan comme capitale provisoire, nommé par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhan.

Les forces soudanaises opposées à la proposition de formation d'un gouvernement parallèle, qui comprennent 58 forces et personnalités soudanaises, ont déclaré dans leur communiqué mardi que "les derniers mois ont connu des divergences de vues entre les composantes de (Taqaddom) sur la question de la légitimité et la manière de la gérer, et cette divergence a conduit à l'existence de deux positions difficiles à concilier, conduisant à la décision de rompre les liens politiques et organisationnels entre deux positions, la première prônant la poursuite de la lutte par des moyens civils démocratiques sans formation d'un gouvernement, et l'autre voyant que la formation d'un gouvernement est l'un des outils de travail de la coordination".

Le communiqué ajoute : "Nous, les catégories et composantes signataires ci-dessous, qui avons refusé la formation d'un gouvernement comme l'un des outils pour dénier la légitimité au pouvoir de Port-Soudan, annonçons à notre peuple et à l'opinion publique locale, régionale et internationale notre organisation à partir de ce mardi sous le nom : la coalition civique démocratique des forces révolutionnaires (Samoud)".

Le communiqué a expliqué qu'il y a eu un accord pour "travailler à travers des structures temporaires dirigées par Abdallah Hamdok jusqu'à l'adoption des structures permanentes après avoir terminé les discussions organisationnelles nécessaires", selon le site "Asharq".