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Publié: janvier 7, 2025
Le Premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a répondu de manière sarcastique aux déclarations de l'ancien président américain Donald Trump concernant la transformation du Canada en un état américain. Ford a déclaré : « Et si on achetait l'Alaska et ajoutait le Minnesota et Minneapolis à l'affaire ? », en référence ironique lors de son entretien avec des journalistes au sujet des menaces de Trump d'imposer des droits de douane sur les produits canadiens et de l'annonce de la démission du Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Déclarations de Trump et position du Canada
Trump a lancé ces dernières semaines une série de commentaires sarcastiques, qualifiant Justin Trudeau de « gouverneur Trudeau » et décrivant le Canada comme le « 51e État ». Son fils, Eric Trump, a également partagé une image satirique sur les réseaux sociaux montrant son père achetant le Canada via Amazon, ainsi que le Groenland et le canal de Panama.
Ces commentaires sont intervenus dans le contexte des menaces de Trump d'imposer des droits de douane de 25 % sur les produits canadiens importés aux États-Unis, à moins que le Canada ne prenne des mesures pour arrêter le flux de drogues et d'immigrants à travers la frontière.
Réponse de Doug Ford
Bien que Ford ait précédemment considéré les commentaires de Trump comme une « plaisanterie », il a adopté une position plus ferme lundi, affirmant que l'annexion du Canada aux États-Unis « n'arrivera jamais ». Il a ajouté : « Je sais que Trump aime plaisanter et faire des remarques sarcastiques, mais je prends ces menaces au sérieux. C’est complètement irréaliste. »
Ford a également insisté sur la nécessité pour le gouvernement fédéral, malgré les turbulences politiques qui ont suivi la démission de Trudeau, de se concentrer sur la lutte contre la menace des droits de douane que certains ont qualifiée de « menace existentielle » pour l’économie canadienne.
Commentaire de Trump sur la démission de Trudeau
En commentant la démission de Trudeau, Trump a déclaré que cela prouvait que le Canada n’était pas capable de continuer à être un pays indépendant. Il a ajouté : « Si le Canada fusionne avec les États-Unis, il n’y aura plus de droits de douane, les impôts seront considérablement réduits, et il sera totalement à l’abri des menaces russes et chinoises. Ensemble, nous deviendrons une grande nation ! »
Avenir des relations canado-américaines
Au milieu de l'escalade verbale et des menaces économiques, l'avenir des relations entre les deux pays dépendra des décisions politiques à venir, notamment avec la poursuite des débats autour d'une nouvelle direction au Canada et des orientations de la prochaine administration américaine.
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