La police de Toronto tente d'identifier plusieurs parties du corps découpées qui ont été découvertes sur une plage du centre-ville l'année dernière.

Lors d'une conférence de presse mardi, les enquêteurs ont déclaré que deux cuisses humaines avaient été trouvées le 9 octobre sur la plage de Cherry dans le quartier de Port Lands en ville. Quelques semaines plus tard, le 30 octobre, un tronc humain a été découvert dans l'eau lors d'une patrouille effectuée par l'unité maritime de la police de Toronto.

La police a indiqué que les parties du corps sont supposées appartenir à la même personne et semblent avoir été délibérément coupées.

Le tronc, retrouvé partiellement enveloppé dans un sac poubelle en plastique noir, portait un petit t-shirt et un collier au moment de sa découverte.

La sergente Tiffany Castel a déclaré aux journalistes mardi : « Comme nous n'avons que le tronc et que nous avons seulement des cuisses sans aucune marque distinctive, cicatrice ou tatouage, cela a rendu difficile l’identification de cette personne. »

« À ce stade, nous ne savons pas comment cette personne est morte. C’est pourquoi ce n’est pas traité comme un homicide, bien que nous le traitions avec le plus haut degré de suspicion. »

Après le rapport médico-légal, les enquêteurs pensent que la personne était un homme, âgé de 21 à 28 ans, à la peau claire à mate, de corpulence moyenne à mince et ayant des poils corporels noirs.

La police a indiqué qu’il est décédé entre 24 et 48 heures avant la découverte de ses cuisses.

Ne connaissant pas la cause du décès, Castel a déclaré que la police enquête actuellement sur cette découverte en tant qu’outrage au cadavre humain.

En parlant des restes humains dont l’emplacement n’a pas encore été déterminé, Castel a dit : « Il est certain qu’il y aura des restes quelque part », mais elle n’a pas pu dire si les enquêteurs pensent qu’ils se trouvent dans l’eau ou ailleurs.

Kathleen Seremitkowski a déclaré que la police est également en contact avec les agents d’application de la loi américains pour enquêter sur le fait que des parties du corps ont peut-être été éliminées au sud de la frontière.

« Cette personne est un membre de la famille, un ami, un collègue de travail, une connaissance. Quelqu'un sait qui est cette personne. » Elle a ajouté : « Quelqu’un sait ce qui s’est passé. »

La police a créé une adresse e-mail dédiée pour que le public puisse communiquer des informations relatives à l’enquête, que l'on peut trouver ici.