Le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan, a indiqué qu'il est possible de parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza avant l'investiture du président élu Donald Trump le 20 janvier.

Sullivan a souligné que l'accord potentiel permettrait la libération des otages et l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. Ces déclarations ont eu lieu lors de sa visite à Jérusalem, où il a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, exprimant son sentiment qu'il y a une volonté d'aboutir à cet accord d'échange de prisonniers ce mois-ci.

Sullivan doit se rendre à Doha et au Caire pour poursuivre les efforts visant à conclure l'accord, notant que la position du Hamas à la table des négociations a changé après le cessez-le-feu au Liban. Il a également affirmé que chaque jour sans accord augmente les menaces, ce qui rend urgente la conclusion de l'accord.

Dans le même contexte, le journal « New York Times » a cité des sources informées disant que les négociations sur le cessez-le-feu et la libération des prisonniers entre Israël et le Hamas progressent calmement dans les coulisses, avec un optimisme prudent quant à la possibilité d'un accord partiel incluant la libération des femmes, des hommes de plus de cinquante ans et des détenus en mauvaise santé.

Il est à noter que la bande de Gaza connaît une situation humanitaire catastrophique en raison du siège continu et de l'agression israélienne persistante depuis octobre 2023, ayant entraîné des milliers de morts et de blessés, notamment parmi les femmes et les enfants. La communauté internationale espère parvenir à un accord qui atténue la souffrance des civils et ouvre la voie à l'entrée de l'aide humanitaire nécessaire.