La société "Spotify" a annoncé qu'elle allait se séparer de 17 % de sa main-d'œuvre mondiale, ce qui constitue la troisième vague de licenciements dans ce service de streaming musical cette année, alors que l'entreprise cherche à réduire ses coûts en se concentrant sur la rentabilité.

Dans un message aux employés publié sur le blog de la société ce lundi, le PDG Daniel Ek a déclaré que les postes seront supprimés dans le cadre d'un "redressement stratégique". Le message ne précise pas le nombre exact d'employés concernés, mais un porte-parole de l'entreprise a confirmé que ce nombre s'élève à environ 1500 personnes.

Le billet de blog indique que Spotify a utilisé des financements bon marché pour développer ses activités et a "investi massivement" dans les employés, le contenu et le marketing en 2020 et 2021.

Cependant, Ek a signalé que l'entreprise a été mise en difficulté lorsque les banques centrales ont commencé à augmenter les taux d'intérêt l'année dernière, ce qui pourrait ralentir la croissance économique. Il a dit que les deux facteurs constituent un défi.

Il a expliqué : "Nous nous trouvons maintenant dans un environnement totalement différent. Malgré nos efforts pour réduire les coûts l'année dernière, notre structure de coûts par rapport à ce dont nous avons besoin reste beaucoup trop élevée".

Ek a déclaré que la "structure plus compacte" de l'entreprise garantira la "rentabilité continue de Spotify".

La société basée à Stockholm a enregistré une perte nette de 462 millions d'euros (environ 500 millions de dollars) pour les neuf mois se terminant en septembre.

En janvier dernier, la société avait annoncé la suppression de 6 % de ses effectifs totaux, et en juin, elle a réduit ses effectifs de 2 % supplémentaires, soit environ 200 employés, principalement dans son département podcast.

Des entreprises technologiques telles qu'Amazon, Google, Microsoft, Meta et IBM ont également annoncé cette année des licenciements de centaines de milliers d’emplois.