Le président de Body Shop Canada Limited a expliqué qu'elle cherche à obtenir une protection contre les créanciers car la société mère a vidé sa branche canadienne de liquidités et l'a poussée à s'endetter.

Jordan Searle a déclaré dans une déclaration écrite que la situation de l'entreprise s'est "aggravée considérablement" en décembre, après que la société mère The Body Shop International Ltd. a été achetée par la société de capital-investissement Aurelius.

Le directeur général de Body Shop Canada a constaté que Body Shop International continuait de prendre son argent mais ne payait pas les fournisseurs parce que la société mère a déclaré qu'elle avait perdu l'accès à son financement et ralentissait les paiements aux créanciers pour conserver des liquidités.

Searle a ajouté que Body Shop Canada était habituée au fait que la société mère prenne de l'argent de son compte car les entreprises utilisaient des arrangements de centralisation de trésorerie, où la société mère recueillait les revenus de la filiale et payait ses dépenses.

Lorsque Body Shop International a cherché à obtenir une forme de protection contre les créanciers appelée administration le mois dernier au Royaume-Uni, Searle a déclaré que Body Shop Canada avait des dettes de 3,3 millions de dollars et qu'il n'y avait aucune perspective d'aide de la part de ses propriétaires.

Les avocats de The Body Shop International et Aurelius n'ont pas répondu aux demandes de commentaires sur la déclaration écrite de Searle, qui a été déposée quelques jours après l'annonce par Body Shop Canada de plans pour fermer 33 de ses 105 magasins.