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Publié: mars 4, 2024
Les Canadiens sont censés examiner les finances fédérales lorsque la vice-première ministre Chrystia Freeland présentera son budget le 16 avril.
Le gouvernement tente de freiner les dépenses après des années de déficit budgétaire important pendant la période de la COVID-19, qui a conduit à doubler la dette nationale à près de 1,2 trillion de dollars – un fardeau de la dette qui coûte à Ottawa des dizaines de milliards de dollars par an pour le financer en période de récession économique et de hausse des taux d’intérêt.
L’énoncé économique automnal de Freeland a prévu un déficit budgétaire de 38,4 milliards de dollars pour l’exercice 2024-25. Ce chiffre pourrait augmenter – ou diminuer – en fonction de la manière dont le gouvernement planifie le budget avant le dernier de son mandat.
Le budget donnera aux Canadiens quelques informations sur les priorités du gouvernement dans ce qui pourrait être l’un des derniers documents de dépenses avant les élections prévues en 2025.
Le Nouveau Parti démocratique a accepté de soutenir les libéraux jusqu’à l’année prochaine, ce qui pourrait être suivi d’un vote national à la fin de l’entente de l’offre et de la confiance.
Freeland a participé à des mois de consultations officielles avant le budget avec des parties intéressées qui rivalisent pour obtenir plus de fonds fédéraux.
Alors qu’une campagne constante visant à réduire les dépenses se poursuit – les principales estimations publiées la semaine dernière indiquent que le gouvernement souhaite « recentrer » ou réorienter les dépenses d’environ 4,8 milliards de dollars par an d’ici la période 2026-2027 et au-delà – il est probable que le gouvernement dévoilera un financement nouveau pour réduire les dépenses et orienter ses dossiers prioritaires.
Le gouvernement a tenté de résoudre la crise de l’offre en logements grâce à une série d’initiatives, y compris le Fonds d’accélération du logement qui envoie des fonds supplémentaires aux villes qui modifient leurs lois d’urbanisme pour permettre la construction de plus de logements.
Le gouvernement a également augmenté la taxe fédérale sur les ventes pour les constructions neuves destinées à la location, une mesure coûteuse que certaines entreprises de construction affirment faire déjà une différence dans le coût de la construction.
Freeland pourrait allouer plus de fonds aux programmes qui améliorent le parc de logements du pays alors que la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) déclare que le pays a besoin de 3,5 millions d’unités supplémentaires d’ici 2030 pour retrouver l’abordabilité du logement.
Le gouvernement fait face à des pressions politiques du chef des conservateurs, Pierre Poilievre, qui a fait des problèmes de logement au pays un point central de son programme politique.
Freeland a déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière : « La plus grande dépense pour un ménage est de payer son hypothèque ou son loyer. Il faut juste construire plus et plus vite. Nous y sommes engagés. Et nous le faisons. »
La Fédération canadienne des municipalités (FCM), le groupe représentant les villes et les municipalités, a également demandé au gouvernement de renouveler certains programmes d’infrastructure qui doivent arriver à échéance – une injection de liquidités qu’ils disent nécessaire pour suivre la croissance démographique.
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