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Publié: janvier 4, 2024
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a condamné la poursuite des bombardements israéliens violents contre le secteur de la santé à Gaza, en particulier les frappes subies par l'hôpital Al-Amal dans la bande de Gaza, qui ont fait cinq morts et causé d'importants dégâts au centre de formation de la Croix-Rouge palestinienne situé dans le complexe hospitalier.
Selon le Centre d'information des Nations Unies, ce jeudi, le Dr Tedros a de nouveau joint sa voix aux appels internationaux répétés en faveur d'un cessez-le-feu immédiat, qualifiant le bombardement de l'hôpital d’« inacceptable », ajoutant que le système de santé à Gaza est déjà effondré, les travailleurs de la santé et les aides humanitaires étant continuellement entravés dans leurs efforts pour sauver des vies en raison des hostilités.
Le Dr Ghebreyesus a expliqué que beaucoup de ceux qui s'abritaient à l'hôpital Al-Amal dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande, au moment du bombardement, l'ont désormais quitté, tandis que ceux qui sont restés « ont très peur pour leur sécurité et envisagent de quitter le lieu où ils ont trouvé refuge en quête d'abri et de protection ».
Par ailleurs, le chef de l'équipe de l'Organisation mondiale de la santé en charge des urgences sanitaires, le Dr Ayadel Saparbekov, a affirmé qu'en vertu du droit international humanitaire, un hôpital doit être un lieu protégé, que la guerre doit cesser et que les personnels et infrastructures de santé doivent être protégés.
La dernière mise à jour du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires indique qu'il y a eu des bombardements israéliens intensifs par voie aérienne, terrestre et maritime dans la majeure partie de la bande de Gaza, parallèlement à la poursuite des tirs de roquettes sur Israël par des groupes armés palestiniens.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a également averti que Gaza est confrontée à une catastrophe sanitaire publique en train de se développer, et que le déplacement massif récent dans le sud de Gaza conduit à une propagation des maladies.
Le bureau a signalé plus de 400 000 cas de maladies infectieuses depuis le 7 octobre, environ 180 000 personnes souffrant d'infections des voies respiratoires supérieures. Plus de 136 000 cas de diarrhée ont été rapportés, dont la moitié concerne des enfants de moins de cinq ans, soulignant que ses partenaires humanitaires continuent de répondre à la grave pénurie d'assainissement et d'eau potable à Gaza, malgré les défis persistants entravant les efforts de réponse.
Le bureau a ajouté que les partenaires humanitaires fournissent des soins de santé dans les abris avec l'aide de 150 équipes médicales, et qu'il y a un travail continu pour étendre l'accès aux services de soins primaires en augmentant le nombre de points médicaux servant les personnes déplacées, car moins de la moitié des 325 abris désignés disposent de ces points.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires a averti que les Nations Unies et leurs partenaires humanitaires n'ont pas pu fournir l'aide humanitaire vitale nécessaire dans le nord de la vallée de Gaza pendant trois jours en raison des retards d'accès, des interdictions et du conflit actif, renouvelant son appel aux organisations humanitaires pour un accès urgent, sûr, durable et sans entrave à ces zones du nord de la vallée de Gaza, isolées du sud depuis plus d'un mois.
De son côté, l'Agence des Nations Unies pour le secours et le travail des réfugiés de Palestine (UNRWA) a confirmé qu'une réponse rapide a été lancée par l'agence, l'UNICEF et d'autres partenaires pour fournir plus de 960 000 doses de vaccins essentiels pour la protection contre des maladies telles que la rougeole, la pneumonie et la poliomyélite dans la bande de Gaza.
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