Le responsable du mouvement Hamas, Osama Hamdan, a déclaré à Sky News Arabia qu'une délégation du mouvement dirigée par le cadre Khalil al-Hayya se rendra au Caire pour poursuivre les pourparlers sur le cessez-le-feu avec les responsables égyptiens et qataris.

Hamdan a confirmé qu'il "n'y a pas d'offre qatarie basée sur le remplacement d'un cessez-le-feu total par l'augmentation du nombre de prisonniers palestiniens libérés".

Hamdan a considéré la menace de Netanyahu d'entrer à Rafah comme "la confirmation de son intention de commettre un génocide et une tentative de déplacement du peuple palestinien".

De son côté, le responsable du mouvement Sami Abu Zuhri a appelé les factions palestiniennes à continuer le combat.

Il a expliqué que la réponse positive du mouvement à la proposition de Paris était "issue d'une position de force et non de faiblesse".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé son refus des demandes du Hamas, qu'il a intégrées dans leur réponse à la proposition de Paris, affirmant sa détermination à éliminer complètement le mouvement à Gaza.

Netanyahu a déclaré lors d'une conférence de presse mercredi : "Il doit y avoir des négociations par des intermédiaires, mais pas à la lumière de la réponse du Hamas".

Il a rappelé que la poursuite de la pression militaire est "une condition essentielle, ainsi que la non-acceptation des demandes du Hamas", estimant que répondre aux demandes du mouvement "n'aboutira pas à la libération des otages mais à un nouveau massacre".

D'autre part, Netanyahu a affirmé que "la victoire décisive est notre objectif et nous n'accepterons rien de moins".

Il a ajouté qu'il a ordonné à l'armée de défense "d'agir à Rafah", avec "l'ouverture d'un corridor sécurisé pour la population", confirmant ainsi sa détermination à poursuivre l'attaque de Rafah, surpeuplée par les déplacés des autres zones détruites de Gaza.

Netanyahu a déclaré : "Il n'y a pas d'autre solution que la victoire dure".

Le Premier ministre israélien a souligné que cela nécessite "qu'il n'y ait pas de Hamas à Gaza".