La porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé, Margaret Harris, a déclaré à CNN que l'OMS n'était pas en mesure de faire parvenir une aide et des fournitures à Gaza, ce qui pourrait mettre en danger 84 000 femmes enceintes.

Elle a ajouté qu'il y avait "78 mètres cubes de fournitures sanitaires, ce qui suffit à couvrir les besoins essentiels d'environ 300 000 personnes et qui sont stockées du côté égyptien du point de passage frontalier de Rafah actuellement fermé".

La porte-parole a également expliqué que le directeur général de l'OMS avait convenu avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, d'ouvrir le passage, mais que les bombardements de l'occupation rendaient le passage non sécurisé.

Harris a déclaré : "C'est un jeu d'attente terrifiant et vraiment douloureux, où nous voulons tous simplement aider".

Harris a également ajouté qu'il y a 84 000 femmes enceintes à Gaza, dont beaucoup accouchent chaque jour... et les enfants ne se soucient pas des bombes, elles arrivent quand elles arrivent".

Elle a ajouté que de nombreux hôpitaux "ont cessé de fonctionner en raison des dommages matériels causés par les bombardements", et a indiqué que l'OMS avait documenté plus de 44 attaques contre les hôpitaux.