Un nouveau rapport révèle une crise traversée par le marché immobilier britannique. Selon ce qu'a publié le site britannique "Daily Mail", le nombre de ventes immobilières a continué de diminuer à la fin de l'année dernière, tandis que davantage de biens ont été vendus à un prix inférieur à celui prévu.

Ce rapport est le dernier aperçu de la situation du marché du logement en Grande-Bretagne, et il a été publié par l'organisme de commerce des agents immobiliers Propertymark. Il indique qu'il y a eu une baisse de 28 % du nombre de nouvelles propriétés mises sur le marché le mois dernier, et en même temps, une diminution de 31 % du nombre d'acheteurs enregistrés.

Par ailleurs, le nombre de ventes convenues a également diminué, le rapport mentionnant qu'elles ont continué à baisser à seulement quatre par agence immobilière en décembre, contre six le mois précédent. Cette baisse de la demande contribue à expliquer la légère augmentation du pourcentage d'agents ayant annoncé la vente de maisons à un prix inférieur au prix demandé.

Il y a également eu une légère baisse du nombre d'agents ayant annoncé la vente de biens au prix demandé, et les agents immobiliers ont décrit le mois de décembre comme un mois « sombre », mais une nouvelle image a commencé à apparaître au début de l'année 2024 avec une augmentation notable du nombre d'acheteurs enregistrés maintenant.

Pour sa part, Alex Lyle, des agents immobiliers Anthony Roberts, a déclaré : « L'année dernière, nous avons constaté un vrai retour à la saisonnalité. Le mois de décembre tend à être plus calme car vous luttez contre Noël, il y a peu de nouveaux acheteurs, peu de nouveaux stocks et les personnes qui envisagent l'idée de déménager restent les bras croisés en attendant la nouvelle année.

Il a ajouté : « Il n'y avait que peu de bonnes nouvelles avant Noël, à l'exception d'un nouveau commentaire sur le taux d'intérêt de base par la Banque d'Angleterre. C'était le début de quelque chose, mais ce n'était pas suffisant pour stimuler acheteurs et vendeurs, car les prêteurs n'avaient pas encore commencé à réduire les taux d'intérêt hypothécaires ».