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Publié: juillet 4, 2024
Le responsable du budget parlementaire estime que la nomination de nouveaux régulateurs dans la loi des libéraux sur les dommages en ligne coûtera environ 200 millions de dollars sur cinq ans.
Le gouvernement fédéral souhaite créer un comité de sécurité numérique pour réglementer les entreprises de réseaux sociaux et les obliger à réduire le contenu nuisible en ligne.
Si la législation gouvernementale est adoptée au Parlement, ce comité établira un ensemble de règlements et aura le pouvoir d'imposer des amendes aux entreprises qui enfreignent les règles.
Le projet de loi sur les dommages en ligne propose également la création d'un bureau de l'ombudsman pour la sécurité numérique où les Canadiens pourront exprimer leurs préoccupations, en plus d'un nouveau bureau de la sécurité numérique.
Dans un rapport publié jeudi matin, le Bureau du budget général a déclaré que le ministère du Patrimoine estime que ces nouvelles entités emploieront environ 300 personnes lorsqu'elles seront pleinement opérationnelles.
Le rapport indique : « Le Bureau du budget estime que, pour la période de 2024-2025 à 2028-2029, le coût total d'exploitation sera de 201 millions de dollars, moins toute sanction administrative possible ou amendes... ou frais de réglementation perçus par le comité, l'ombudsman et le bureau ».
Le rapport note que le gouvernement pourrait percevoir des revenus en infligeant des amendes aux entreprises non conformes, mais le coût estimé n'inclut pas d'analyse de ce que cela pourrait représenter.
Le rapport ajoute : « Il existe un degré élevé d'incertitude quant aux revenus générés car cela dépendra de la volonté des entreprises externes de respecter les exigences établies par le comité et la loi sur les dommages en ligne ».
Le rapport indique que les coûts pourraient également être plus élevés si les nouvelles entités décident de recourir à des services de conseil externes ou à un soutien juridique.
L'organisme de réglementation note que les estimations d'emploi gouvernementales sont basées sur d'autres régulateurs canadiens et internationaux.
Le ministre de la Justice, Arif Virani, a présenté le projet de loi sur les dommages en ligne en février, affirmant que les géants des médias sociaux doivent être tenus responsables du contenu nuisible.
Cependant, les conservateurs de l'opposition ont critiqué cela, disant que cela créerait une nouvelle bureaucratie.
La députée conservatrice Michelle Rempel Garner a demandé au Bureau du responsable du budget parlementaire (PBO) d'analyser les coûts impliqués dans la mise en place du nouveau système.
Elle a déclaré que le gouvernement pourrait plutôt modifier les lois et organismes de réglementation actuels afin d'assurer une meilleure protection des Canadiens en ligne.
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