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Publié: décembre 9, 2024
Selon un rapport publié par le Washington Post, un responsable américain a confirmé que la décision de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) de permettre au gouvernement syrien, dirigé par le Premier ministre loyal à Assad, de former un gouvernement provisoire a aidé à réduire le chaos dans les régions du nord de la Syrie.
Ce tournant est considéré comme une étape vers une stabilité relative dans les zones qui étaient sous le contrôle de la Hayat, notamment à Idleb, où les conditions sécuritaires et politiques étaient très complexes.
Le responsable a indiqué que cette mesure pourrait contribuer à atténuer l'intensité du conflit entre les différentes factions, malgré les tensions persistantes.
Malgré les doutes sur cette orientation, elle reflète un changement important dans les dynamiques politiques en Syrie.
Al-Jalali : Notre objectif est de préserver les institutions de l'État
Concernant la localisation de Bachar al-Assad, Al-Jalali a déclaré qu'il "n’a pas d’informations à ce sujet, et le dernier contact a eu lieu samedi soir, pour discuter d’une question de service", niant connaître le sort de la famille Assad et leur situation dans les palais présidentiels.
Il a ajouté : "J’ai discuté de l’état de panique dans la rue syrienne avec le président, et il m’a dit : demain, nous verrons", ajoutant que le nombre de membres du gouvernement syrien est de 28 ministres, dont 3 ministres d'État, et qu’il n’a pas de contact avec tous, mais qu’il a récemment communiqué avec la moitié d’entre eux, la plupart étant présents à Damas".
Al-Jalali a déclaré : "Je suis en fonction depuis 3 mois à la tête du gouvernement, et c’est mon devoir national", confirmant que l'objectif actuel est de préserver les institutions de l'État, précisant que son choix de ne pas partir est une décision de principe, et qu’il est actuellement avec la "Cinquième légion", en coordination avec l’autorité des opérations militaires.
Il a poursuivi : "Nous sommes convenus qu’il est nécessaire que les institutions de l’État continuent à fournir leurs services et réalisent les intérêts des citoyens ; il y avait un grand état de panique parmi les citoyens, je n’ai aucun problème avec les factions, mais j’ai choisi de continuer à travailler".
Il a ajouté : "Il devrait y avoir des élections libres, et la fin de l’ère de l’opinion unique ; j’espère qu’il ne se formera pas un état de vengeance dans la société syrienne (...) Il doit y avoir une réconciliation".
Dans ce contexte, il a ajouté : "Nous avons essayé d’améliorer les choses pendant 3 mois, mais la prise de décision était centralisée ; j'espère le retour de la stabilité dans le pays, mais cela dépend des organes politiques qui seront responsables à la prochaine étape, mais nous visons à gérer les dossiers de service, et il y a des mesures de travail sur lesquelles on peut s’appuyer, et la mission n’est pas facile".
Concernant les contacts avec des responsables de pays voisins, Al-Jalali a indiqué qu’il "n’y a eu aucun contact, ni de la part d’aucun pays", ajoutant qu’il y a eu un contact avec le chef de Hayat Tahrir al-Sham, Ahmed al-Chara, surnommé "Abou Mohammed al-Joulani", et ils ont convenu de gérer la phase actuelle, de continuer à fournir des services et de veiller à l’intérêt des Syriens.
Concernant le sort des bases russes en Syrie, Al-Jalali a répondu : "Nous gérons les services publics, c’est un sujet qui relève de la prochaine administration politique. Je suis optimiste car la dégradation des conditions a placé le citoyen dans un état de grande difficulté, et l’avenir doit être meilleur".
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