Des médias israéliens ont rapporté aujourd'hui, vendredi, que l'armée israélienne prévoit un retrait complet de l'axe de Nitsarim dimanche prochain, conformément à l'accord de cessez-le-feu conclu avec le mouvement Hamas. Ce retrait attendu intervient après que les forces israéliennes ont commencé à évacuer la partie ouest de l'axe ces derniers jours, afin de permettre le retour des déplacés palestiniens dans leurs maisons dans le nord de la bande de Gaza.

Conditions du retrait :

La réussite de ce retrait est conditionnée à la mise en œuvre fluide de la cinquième phase de l'échange de prisonniers. En cas de complications ou d'échec dans le processus d'échange, le retrait pourrait être reporté ou réexaminé.

Contexte de l'axe :

Il est rappelé que l'axe de Nitsarim, qui sépare le sud et le nord de la bande de Gaza, a été créé par l'armée israélienne lors des récentes opérations militaires, et était utilisé comme zone tampon pour contrôler la circulation entre les parties du secteur.

Retour des déplacés :

Avec le début du retrait partiel, des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés ont commencé à se déplacer via les routes principales, telles que la rue Al-Rachid et la rue Salah ad-Din, pour retourner chez eux dans le nord de la bande. Des points de passage ont été ouverts pour permettre le retour des habitants à pied et en véhicule après inspection.

Réactions :

Les réactions à cette évolution ont été variées ; le mouvement Hamas a considéré le retour des déplacés comme « une victoire pour notre peuple, une déclaration d'échec et de défaite de l'occupation et des plans de déplacement ». De leur côté, des sources israéliennes ont confirmé que cette étape s'inscrit dans le cadre des ententes récentes avec les médiateurs internationaux, visant à instaurer une longue période de calme dans la région.

À l'approche du retrait complet dimanche, tout le monde attend la mise en œuvre fluide des clauses de l'accord, notamment concernant l'échange de prisonniers, afin de garantir la poursuite du calme et le retour à la normale dans la bande de Gaza.