La chute du régime du président syrien déchu Bachar al-Assad et sa fuite à Moscou ont suscité une vague de réactions internationales, certaines pays saluant le changement, tandis que d'autres exprimaient leurs inquiétudes quant à l'avenir politique de la Syrie.

Canada

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a décrit la chute du régime d'Assad comme "le début d'un nouveau chapitre pour la Syrie" et a appelé à la stabilité et au respect des droits de l'homme. Le gouvernement canadien a souligné la gravité de la situation sécuritaire en Syrie, exhortant ses citoyens à quitter le pays si c'est sûr.

Russie

Moscou a accueilli le président Assad après son départ de Damas, reflétant ainsi la continuité de son rôle en tant qu'allié principal malgré la chute de son régime. La Russie n'a pas encore fait de déclaration officielle sur la situation.

Iran

On s'attend à ce que l'Iran soit l'un des plus grands perdants de la chute de son allié dans la région. Aucune déclaration officielle n'a été émise par Téhéran jusqu'à présent.

Turquie

La Turquie pourrait voir dans la chute d'Assad une opportunité de réorganiser la situation dans le nord de la Syrie, mais elle craint un afflux de réfugiés et la poursuite du chaos sécuritaire.

ONU

L'Organisation des Nations Unies a appelé à une transition politique globale en Syrie garantissant le respect des droits de l'homme et la livraison d'une aide humanitaire, insistant sur la nécessité de mettre fin à un conflit qui dure depuis plus d'une décennie.

Avenir incertain

Le paysage politique en Syrie reste flou, avec des interrogations sur l'identité du prochain leadership et la capacité du pays à atteindre la stabilité après des décennies de répression et de guerre.