Nouvelles du Canada arabe

Nouvelles

Le Premier ministre : L'appel à l'arbitrage était une étape nécessaire pour mettre fin à la fermeture des chemins de fer

Le Premier ministre : L'appel à l'arbitrage était une étape nécessaire pour mettre fin à la fermeture des chemins de fer

By Mounira Magdy

Publié: août 29, 2024

Le Premier ministre Justin Trudeau a défendu la décision de son gouvernement d'appeler à un arbitrage obligatoire et d'obliger les travailleurs à mettre fin à leur grève dans les deux plus grandes compagnies ferroviaires du pays, accusant certains dirigeants syndicaux d'accuser le gouvernement de leur enlever leurs droits à la négociation.

Lors d'un discours de 15 minutes mercredi lors de la réunion de la Fédération internationale des ingénieurs de la circulation, Trudeau a salué le bilan de son gouvernement en matière de droit du travail et a déclaré que l'appel à un arbitrage obligatoire pour le Chemin de fer national canadien et le Chemin de fer Canadien Pacifique Kansas City était motivé par la nécessité et "à contrecœur".

Trudeau a ajouté : "Malheureusement, les deux compagnies ferroviaires, le Chemin de fer national canadien et le Chemin de fer Canadien Pacifique Kansas City, ont pris la décision très préjudiciable jeudi dernier de fermer les portes aux employés après que les négociations soient bloquées".

Cela a entraîné un coût quotidien de plus d'un milliard de dollars en expéditions, soulevant de graves préoccupations en matière de sécurité publique, concernant tout, du transport de propane aux hôpitaux isolés au transport de chlore pour une eau potable sûre sur nos rails".

Les travailleurs de CPKC ont fait grève en même temps que le lock-out est entré en vigueur. Samedi, la Commission des relations de travail du Canada a approuvé la demande du gouvernement et a ordonné un arbitrage obligatoire pour mettre fin à l'arrêt de travail.

Le congrès Teamsters Canada Rail, qui représente 9 300 travailleurs ferroviaires, a critiqué la démarche du gouvernement, affirmant qu'elle prive les travailleurs de leurs droits de négociation.

Les chefs des syndicats des travailleurs portuaires de Montréal, Vancouver et Halifax ont également critiqué cette mesure.

Dans un communiqué de presse conjoint mercredi, les syndicats ont déclaré : "Cette décision crée un précédent dangereux pour les futurs conflits du travail et envoie un message aux entreprises canadiennes que lorsque les négociations deviennent difficiles, le gouvernement fédéral viendra toujours à leur secours pour les aider à enfreindre les droits de leurs employés".

Les propos de Trudeau sont intervenus avant les élections partielles qui auront lieu le 16 septembre dans la circonscription d'Elmwood-Transcona à l'est de Winnipeg. La circonscription a une histoire forte de relations de travail et a été un bastion du Nouveau Parti démocratique depuis sa création il y a 35 ans, à l'exception d'une période en 2011 où elle a voté pour les conservateurs.

Dans son discours, Trudeau a souligné les changements réalisés par son gouvernement depuis sa prise de fonction en 2015, tels qu'une loi interdisant le remplacement des travailleurs pendant les conflits du travail, qui ont été bien accueillis par le public.

Trudeau n'a pas répondu aux questions des journalistes mercredi, et les membres des médias ont été priés de quitter la salle avant que les membres du syndicat ne puissent poser des questions au Premier ministre.

Plus tard dans la journée, Trudeau a rendu une visite brève au bureau d'Ian McIntyre, candidat libéral aux élections partielles dans Elmwood-Transcona, remerciant bénévoles et partisans.

Dans la soirée, il a parlé aux membres de la communauté hindoue du Manitoba dans un temple du sud de Winnipeg et a salué la diversité du Canada.

"Le Canada n'est pas un endroit où l'on vous demande de laisser votre hindouisme à la frontière lorsque vous venez ici".

Commentaires

En rapport

Météo

Aujourd'hui

vendredi, 18 juillet 2025

Chargement...
icon --°C

--°C

--°C

  • --%
  • -- kmh
  • --%