Le gouvernement de l'Ontario permettra d'augmenter le nombre de cliniques privées pouvant effectuer des opérations chirurgicales et des diagnostics dans une tentative de réduire les temps d'attente dans les hôpitaux d'urgence.

L'annonce, faite aujourd'hui mercredi par la ministre de la Santé Sylvia Jones, inclut la législation adoptée en mai qui permet aux cliniques privées à but lucratif et non lucratif d'effectuer des opérations couvertes par le régime d'assurance santé de l'Ontario (OHIP).

Les procédures couvertes comprennent les chirurgies de la cataracte, l'IRM et la tomodensitométrie, les interventions chirurgicales gynécologiques, ainsi que les remplacements du genou et de la hanche.

Jones a déclaré qu'il y a actuellement plus de 900 centres de chirurgie et de diagnostic communautaires en Ontario.

Jones a ajouté qu'à partir du printemps 2024, le gouvernement permettra à davantage de centres d'effectuer ces opérations chirurgicales, indiquant que cela permettra de compléter les examens d'IRM, de tomodensitométrie, d'endoscopies digestives et de chirurgies orthopédiques.

Jones n'a pas précisé le nombre de cliniques qui seront autorisées à réaliser ces opérations chirurgicales.

Elle a poursuivi lors d'un entretien avec des journalistes : « Nous continuerons de surveiller les endroits où les temps d'attente sont les plus longs pour les diagnostics ou la chirurgie lors de la planification de l'expansion, en nous concentrant fortement pour nous assurer que les services sont fournis dans les communautés ayant les temps d'attente les plus élevés et le plus besoin ».

La ministre a également déclaré que l'organisme canadien d'accréditation sera l'autorité ouverte responsable de garantir les normes de qualité et de sécurité.

Auparavant, le gouvernement avait indiqué que le Collège des médecins et chirurgiens de l'Ontario et le Collège des sages-femmes de l'Ontario agiraient en tant qu'organismes d'inspection pour le programme.