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Publié: février 26, 2024
Des médias libanais ont rapporté, ce lundi, qu'il y a eu des frappes israéliennes visant la ville de « Houch Tal Abou Sghieh » dans les environs de Baalbek à l'est du Liban, ce qui constitue un développement sur le terrain considéré comme très grave.
Selon des informations préliminaires, les bombardements ont touché de nouveaux entrepôts utilisés pour stocker des denrées alimentaires pour des institutions de tapis sur la route Addous - Bodai.
En revanche, d'autres sources ont indiqué que la frappe, qui est venue via deux missiles, a visé une ferme dans la ville de Houch Tal Safieh, entraînant la mort d'un martyr et la blessure d'un autre qui a été transporté à l'hôpital universitaire Dar Al-Amal.
Ce bombardement touchant Baalbek est le premier du genre depuis la guerre de juillet 2006 d'une part, et depuis le début des combats dans le sud du Liban contre l'ennemi israélien en octobre dernier.
Pour sa part, l'armée israélienne a annoncé dans un communiqué la frappe de trois objectifs du "Hezbollah" dans la région de Baalbek, à 98 kilomètres de Metula.
Il est à noter que les avions israéliens ont mené des raids intensifs, lundi 19 février 2024, sur la ville de « Al Ghazié » et les environs du camp de « Ain el-Héwé » près de la ville de Saïda au Liban, où plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré le moment de la frappe autour de la ville de « Al Ghazié ».
Plus tôt, l'armée d'occupation israélienne a ciblé une voiture civile avec des drones au nord de Saïda, précisément dans la région de « Qalamoun », dans une escalade des opérations militaires israéliennes au Liban, le lieu de la frappe étant à quelques kilomètres seulement de la capitale libanaise Beyrouth.
En contrepartie, le Hezbollah libanais a confirmé que le résumé de ses opérations militaires et frappes a atteint des positions appartenant à l'armée d'occupation israélienne et les postes de ses soldats dans les secteurs est et ouest du sud du Liban.
Le Hezbollah a précisé dans un communiqué que ses membres ont bombardé un rassemblement de soldats de l'armée israélienne autour du « site de Marj », dans la colonie de « Metula » et le site de « Rweiisat al-Alam », ainsi que la position de « Zabadine », avec des armes missiles, causant des dégâts directs.
Par ailleurs, des médias israéliens ont rapporté que des sirènes d’alerte ont retenti dans un grand nombre de colonies du nord à la frontière avec le Liban.
De son côté, Adnan Mansour, ancien ministre des Affaires étrangères du Liban, a affirmé que la décision de l'État d'occupation israélien de frapper la ville de Baalbek, située à 100 kilomètres de la frontière libanaise, constitue une escalade grave.
Mansour a déclaré, lors d’une intervention téléphonique à « Al Qahira Al Ikhbariya », que cette décision signifie l'élargissement du champ des opérations militaires dans la région, ce qui entraînera des répercussions politiques pour l'État d'occupation israélien, d'autant plus que la résistance libanaise ne restera pas silencieuse, affirmant qu'elle répondra à l'action par une réaction.
Adnan Mansour a ajouté que ce qu'a fait l'occupation israélienne aujourd'hui vise à envoyer un message à tous, qu'elle ne se limitera pas à la bande de Gaza même si le cessez-le-feu est instauré, soulignant que le Liban est confronté à une nouvelle phase d'escalade militaire.
Il a poursuivi : « Israël veut aller loin dans sa guerre pour inclure toutes les régions libanaises, et quand elle frappe à Baalbek, elle peut frapper n'importe quel endroit, mais cela ne signifie pas que la main d'Israël est libre, mais qu'elle fait face à une réaction, comme l'a mentionné son secrétaire général, qui a déclaré à plusieurs reprises que toute action militaire sera confrontée à une action militaire similaire. »
Par ailleurs, Khaled Hamada, expert militaire et stratégique, a indiqué que l’intérieur du Liban est exposé aux attaques israéliennes, surtout après la frappe sur la ville de Baalbek, ce qui signifie que la guerre est entrée dans une nouvelle phase.
Hamada a déclaré lors d'une intervention téléphonique à « Al Qahira Al Ikhbariya » que la frontière libanaise, en particulier la région de la Bekaa dans le sud du Liban, est un réservoir humain pour le Hezbollah, ainsi qu'un site de concentration de leur infrastructure et de leurs entrepôts privés.
L'expert militaire a ajouté que le Liban est entré concrètement dans une phase de conflit, celle de la guerre, confirmant ce que des responsables israéliens ont déclaré, à savoir que l'arrêt des opérations militaires dans la bande de Gaza ne signifie pas l'arrêt des opérations au Liban.
Khaled Hamada a poursuivi : « Les Américains travaillent à atténuer le cessez-le-feu dans la bande de Gaza, quelles que soient ses conditions, pour atteindre l'objectif politique principal de la guerre israélienne au Liban, ou de la guerre américaine par les unités militaires israéliennes, qui est d'établir un équilibre stable pour l'entité occupante. »
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