La police de Calgary a déclaré que plusieurs personnes ont été arrêtées lors d'une manifestation en faveur des Palestiniens à l'Université de Calgary jeudi soir.

Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montrait les agents en train de détruire une clôture temporaire et des tentes avant que les manifestants ne quittent pacifiquement les lieux.

La police de Calgary a indiqué dans un communiqué qu'elle avait été informée vers 18h30 d’une protestation sur le campus, qui a rassemblé jusqu’à 150 manifestants à son apogée.

Après quelques heures, la police affirme avoir encouragé environ 60 manifestants à partir.

Vers 23h15, la police a confirmé que les manifestants restants avaient été dispersés par des arrestations, et plusieurs personnes arrêtées devraient être libérées demain sous réserve de poursuites.

Tout au long de la situation, la police déclare que des projectiles ont été lancés en direction des agents, ce qui a conduit à un moment donné à l’utilisation par les agents de munitions non létales.

À ce jour, aucune blessure n’a été signalée.

Le campement a commencé jeudi vers 6h30 du matin avec l'installation des tentes. Le nombre de manifestants a augmenté tout au long de la journée.

Les manifestants, menés par un groupe appelé Mouvement des étudiants de Calgary, ont déclaré s’opposer aux relations de l’université avec des entreprises et institutions israéliennes.

Il s’agissait de l’une de plusieurs protestations dans des universités académiques au Canada et aux États-Unis en réponse à l’attaque israélienne sur Gaza.

Un communiqué de l’université conseillait également aux manifestants de respecter la liberté d’expression, mais précisait que le campus a le droit d’organiser le moment et la manière dont cela se déroule de façon raisonnable.

L’université a indiqué que la création de structures temporaires nécessite une approbation préalable de l’université et que de telles protestations ne peuvent pas se poursuivre d’un jour à l’autre.

L’université a déclaré dans un communiqué : « Les membres de la communauté universitaire sont libres de protester, mais ils ne sont pas libres de camper ».