Le journal israélien "Jerusalem Post" a cité un témoin oculaire disant "que le civil israélien qui s'est précipité au travail la semaine dernière pour arrêter une attaque terroriste, et qui a été abattu par un soldat israélien, a crié 'Je suis juif, ne tirez pas' dans les instants précédant la fusillade, et une vidéo de surveillance montrait l'homme à genoux au sol avec les mains levées également".

La police militaire a interrogé le soldat israélien soupçonné d'avoir tiré par erreur sur Yuval dimanche, selon le journal Maariv.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré "c'est la vie" en réponse à l'incident, ce qui a suscité de vives critiques du père de l'homme, ainsi que du membre de la Knesset Benny Gantz.

Moshe Kasselman, le père de Yuval Doron Kasselman, a appelé à engager des poursuites pénales contre le soldat israélien qui a tiré sur son fils, lors d'une interview sur la chaîne 103FM dimanche matin.

Il a déclaré à la chaîne 103FM : "Cela doit se terminer par des accusations contre la personne qui a tiré sur lui". "Cela m'est égal s'il portait l'uniforme ou non. Il a agi de manière criminelle. Il doit payer un prix élevé".

Yuval Doron Kasselman tentait de sauver de nombreuses vies. Cependant, malheureusement, une tragédie terrible s'est produite là-bas - l'homme qui a sauvé les autres a été tué, a déclaré Netanyahu après avoir parlé au père de Kasselman au téléphone dimanche : "Il doit y avoir une enquête complète".

Kasselman, âgé de 37 ans, a aidé à neutraliser des militants du Hamas qui ont tué trois personnes et en ont blessé quatre lors d'une attaque par balles à une station de bus à l'entrée de Jérusalem jeudi matin.

La vidéo de surveillance montre qu'un soldat de l'armée israélienne a ensuite tiré sur lui, bien qu'il soit à genoux et les mains levées. Il a été transporté à l'hôpital et est décédé plus tard dans la journée des suites de ses blessures. L'armée a déclaré dans un communiqué que le soldat pensait qu'il s'agissait d'un terroriste.

Le Shabak et la police israélienne ont ouvert une enquête sur l'incident, et la police militaire enquête également. Les critiques imputent l'incident à ce qu'ils disent être une politique non officielle récemment adoptée par l'armée consistant à tirer pour tuer même les terroristes non armés.