Une marche de soutien aux Palestiniens a eu lieu aujourd'hui dimanche au centre-ville d'Ottawa, réclamant un cessez-le-feu immédiat dans la région de Gaza.
Cette manifestation a commencé devant le bâtiment du Parlement, où les organisateurs ont demandé au gouvernement canadien de prendre davantage de mesures face au conflit en cours entre Israël et le Hamas.

Élie Shantiri a déclaré : "Chacun de nous doit être ici aujourd'hui pour demander au gouvernement canadien de soutenir le cessez-le-feu".

Ce rassemblement intervient après les bombardements continus à Gaza, alors que de nombreuses communications internet et téléphoniques dans la région restent interrompues en raison des bombardements israéliens violents.

Asil Munir, du mouvement des jeunes palestiniens, a déclaré aux médias locaux : "L'isolement total du monde est quelque chose d'entièrement inhumain car il n'est pas acceptable de les couper les uns des autres et de demander aux équipes d'urgence de venir les aider".

Alors que les explosions se poursuivent à Gaza, les responsables de la santé palestiniens rapportent maintenant plus de 8000 morts. Avec l'augmentation du nombre de martyrs, beaucoup à Ottawa se demandent quand cessera la perte de vies innocentes.

Ils se demandent « Où est notre humanité ? Est-ce que cela va bien ? Est-ce que cela va bien ? » comme l'a dit Leslie Edwards en tenant une pancarte où il était écrit « Honte au Canada » et des photos d'enfants blessés ou tués.

Des milliers de Palestiniens en colère ont participé à la marche de dimanche, poursuivant ainsi la série de manifestations que les Palestiniens ont commencée depuis le début de la guerre sur la bande de Gaza, condamnant l'agression israélienne contre la bande de Gaza.

Les manifestants ont scandé la nécessité d'arrêter le soutien à Israël, ainsi que de garantir l'entrée de l'aide humanitaire.

Les manifestants ont également critiqué la position du Premier ministre canadien refusant d'arrêter de soutenir Israël.

Les manifestants ont également exigé lors de leurs slogans que les médias canadiens cessent de diffuser des mensonges, adoptent une éthique professionnelle et prennent parti pour la vérité.