Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a démenti les accusations portées par Israël contre son organisation de "complicité" avec le Hamas.

Ghebreyesus a déclaré sur la plateforme X : Ces fausses allégations sont nuisibles et mettent en danger nos employés, qui risquent leur vie pour servir les vulnérables.

Il a ajouté, en tant qu'agence des Nations Unies, l'organisation est neutre et travaille pour tous.

Lors d'une prise de parole lors de la réunion du Conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la santé jeudi, l'ambassadrice d'Israël auprès des Nations Unies à Genève, Merav Elon Shahar, a accusé le Hamas de militariser la zone civile dans la bande de Gaza dans le cadre d'une stratégie délibérée. Elle a ajouté, ce sont des faits indéniables, et l'Organisation mondiale de la santé a choisi de les ignorer à plusieurs reprises. C'est de la complicité, pas seulement de l'incompétence.

Israël accuse le Hamas d'exploiter les établissements de santé protégés dans le cadre des lois de la guerre et de les utiliser pour mener des attaques et cacher des tunnels et des armes, ce que le mouvement nie.

L'ambassadrice israélienne a affirmé que l'Organisation mondiale de la santé était au courant de la présence d'otages retenus dans les hôpitaux et d'activités terroristes qui y ont lieu.

Elle a poursuivi en disant, même lorsque nous avons présenté des preuves concrètes de ce qui se passe sous terre et au-dessus, l'organisation a choisi d'ignorer l'appel, mettant en danger les personnes qu'elle est censée protéger.

De son côté, Richard Peppercorn, représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré que l'organisation "est incapable de vérifier la façon dont chaque hôpital est utilisé".