La province de l'Ontario a annoncé qu'elle abaisserait l'âge pour le dépistage du cancer du sein financé par le secteur public de 50 à 40 ans.

Lors d'une conférence de presse le 30 octobre, la ministre de la Santé Sylvia Jones a déclaré que cette expansion visait à aider à la détection précoce.

Pour sa part, Jones a déclaré dans un communiqué de presse qu'environ 12 000 femmes sont diagnostiquées chaque année avec un cancer du sein, "et nous savons que la détection précoce et l'augmentation des chances d'accès aux soins sauvent des vies".

Le document ajoutait : « C'est pourquoi notre gouvernement prend aujourd'hui cette mesure importante pour élargir le programme de dépistage du cancer du sein en Ontario, afin de connecter plus de 305 000 personnes supplémentaires aux services dont elles ont besoin pour assurer un diagnostic en temps voulu et obtenir un traitement le plus rapidement possible ».

Le ministère a également indiqué qu'il s'attend à ce qu'environ 130 000 examens mammaires supplémentaires soient réalisés chaque année en Ontario.

Cette mesure fait suite à un projet de recommandation présenté plus tôt cette année par le groupe de travail américain sur les services préventifs, qui a indiqué que le dépistage devrait commencer à 40 ans aux États-Unis, au lieu de 50 ans, car les preuves suggèrent que cette mesure aurait un avantage modéré pour réduire les décès.

Cette mesure aurait un avantage modéré pour réduire les décès attribuables au cancer du sein.

À partir de l'automne 2024, les personnes admissibles, non binaires et transgenres âgées de 40 à 74 ans pourront demander une mammographie tous les deux ans.

Actuellement, les personnes âgées de 30 à 69 ans peuvent obtenir régulièrement des mammographies et des IRM si elles sont admissibles en tant que personnes à haut risque, comme celles ayant des antécédents familiaux de cancer du sein ou des personnes porteuses de certains gènes connus pour augmenter le risque de cancer du sein.

Le ministère de la Santé de l'Ontario a également indiqué que d'ici l'automne prochain, les services offrant des dépistages du cancer du sein recruteront de nouveaux employés et collaboreront avec le gouvernement pour développer un système de rapport public afin que les patients puissent connaître les temps d'attente dans toute la province.