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Ministre français : l'accord avec le Canada ne sera pas soumis à l'Assemblée nationale avant la fin de l'année en cours

Ministre français : l'accord avec le Canada ne sera pas soumis à l'Assemblée nationale avant la fin de l'année en cours

By Mohamed nasar

Publié: mai 16, 2024

L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada connaît de nombreuses crises en raison des clauses de l'accord entre l'Union européenne et le Canada.
Le ministre français délégué au commerce extérieur, Franck Riester, a confirmé que le projet de ratification de l'accord économique et commercial global (CETA / AECG), un accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, ne sera pas soumis à l'Assemblée nationale (Chambre des députés française) avant la fin de cette année au plus tôt.

Le texte de ratification reviendra à l'Assemblée nationale en temps voulu », a déclaré Riester aujourd'hui lors de déclarations aux médias, précisant que le vote sur l'accord n'aura pas lieu avant les élections européennes.

Cette accord, largement connu sous le nom de « CETA », son nom original en anglais, a été signé en octobre 2016, ratifié par le Parlement européen en février 2017 et est entré en vigueur de manière provisoire en septembre 2017.

Le Premier ministre français Gabriel Attal l'a vigoureusement défendu lors de sa visite au Canada le mois dernier, tout comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Le ministre Riester faisait partie de la délégation accompagnant Attal.

Le Sénat français, grâce à une alliance temporaire entre les oppositions de gauche et de droite, a massivement rejeté le 21 mars la ratification de l'accord « CETA », ce qui a constitué un revers embarrassant pour le gouvernement Attal avant les élections européennes.

Par la suite, les députés communistes ont annoncé leur intention d'inscrire le texte de l'accord pendant le temps parlementaire qui leur est réservé le 30 mai, soit dix jours avant la date des élections européennes prévues en France le 9 juin.

Cependant, il semble que le gouvernement Attal souhaite retarder la transmission de l'accord à l'Assemblée nationale.

Le texte de l'accord sera soumis aux députés français « pas pendant une période électorale, afin qu'il ne soit pas utilisé à des fins électorales », mais « lorsque nous disposerons d'une évaluation provisoire réalisée par la Commission (européenne), qui sera présentée d'ici la fin de l'année 2024 », a expliqué aujourd'hui le ministre français délégué au commerce extérieur.

Riester a également mentionné un autre délai lié à la fin d'une mission parlementaire « d'ici la fin de l'année 2024, début 2025 ».

En cas de refus des députés français de l'accord « CETA », la situation deviendrait très compliquée pour le gouvernement : soit il informe l'Union européenne qu'il ne peut ratifier l'accord, ce qui entraînera la fin de son application provisoire dans tous les pays de l'Union, soit il fait traîner les choses, au risque d'exacerber la colère de l'opposition qui considérera cette attitude du gouvernement comme une violation de la démocratie.

L'Assemblée nationale française avait ratifié cet accord, de justesse, en juillet 2019. Toutefois, le gouvernement n'avait alors pas transmis l'accord au Sénat pour un vote, bien que cela soit une étape nécessaire.

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