La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a confirmé qu'il existe une certaine peur qui domine dans de nombreux pays du monde face à la détérioration de la situation dans la bande de Gaza, soulignant l'importance de l'arrivée de toute l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Joly a ajouté lors de son discours au Sommet du Caire pour la paix aujourd'hui samedi, que le gouvernement canadien a annoncé un don de 10 millions de dollars en tant qu'aide humanitaire à la bande de Gaza, et 50 millions de dollars supplémentaires seront dirigés pour soutenir les citoyens palestiniens innocents.

Elle a insisté sur la nécessité d'appliquer les lois, de respecter le droit international humanitaire et de protéger les droits des deux peuples israélien et palestinien, et a remercié les dirigeants politiques pour leurs efforts visant à arrêter les attaques dans la bande de Gaza.

Le Sommet du Caire pour la paix discute du refus du déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza, de la Cisjordanie ou de Jérusalem, et le sommet doit également affirmer que la paix et la sécurité sont réalisées par la mise en œuvre de la solution à deux États basée sur les résolutions de légitimité internationale, qui inclut l'ensemble du territoire de l'État de Palestine en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est et la bande de Gaza, ainsi que la reconnaissance de l'État de Palestine.

Par ailleurs, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reçu un appel téléphonique de son homologue français Emmanuel Macron, au cours duquel les deux présidents ont discuté des dernières évolutions de l'escalade militaire actuelle dans la bande de Gaza et des efforts pour contenir la situation.

Le président français a salué les efforts de l'Égypte à cet égard, en particulier son rôle de leader dans la coordination de l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande, et les deux présidents ont souligné la nécessité absolue de garantir le flux de l'aide afin de limiter la détérioration de la situation humanitaire à Gaza, évoquant également la gravité de la situation actuelle, notamment en raison des conséquences imprévues d'une extension du conflit sur la stabilité de la région.