La Dre Yasmine Fouad, ministre de l'Environnement, a tenu une rencontre bilatérale avec son homologue canadien Stephen Guilbeault, en marge de sa participation à l'atelier « Endgame Facilitation » à Montréal au Canada, consacré aux préparatifs de la seizième session de la Conférence des Parties sur la biodiversité COP16.

La ministre de l'Environnement et son homologue canadien ont discuté des avancées dans la préparation des conférences des trois conventions des Nations Unies (changement climatique, désertification, biodiversité), qui se tiendront successivement au cours du dernier trimestre de cette année.

La ministre de l'Environnement a indiqué que c'est la première fois depuis de nombreuses années que les trois conférences se tiennent la même année, ce qui confère un poids particulier au travail environnemental et encourage l'orientation vers le rapprochement des voies des trois conventions afin d'aboutir à des résultats plus efficaces et cohérents, au bénéfice des pays en développement et développés, et aide à faire face aux grands défis croissants auxquels le monde est confronté et qui menacent l'avenir des générations futures.

Fouad a ajouté que l'Égypte joue un rôle central dans les trois conférences, et qu'elle assumera la co-présidence avec son homologue danois pour faciliter les négociations sur le financement du climat, afin de faire avancer l'agenda du travail climatique, en plus du soutien de l'Égypte pour obtenir des résultats fructueux lors de la conférence de la Convention sur la biodiversité en Colombie afin d'atteindre les objectifs du cadre mondial sur la biodiversité.

Fouad a précisé que la conférence de la Convention sur la désertification occupe une place spéciale puisqu'elle est organisée par le Royaume d'Arabie Saoudite, soulignant que c'est une opportunité importante pour soulever les revendications des pays arabes et africains concernant le défi environnemental qu'ils affrontent directement et qui affecte le développement.

Fouad a reçu les félicitations de son homologue canadien pour sa sélection parmi 15 membres des pays en développement au fonds de financement du cadre mondial sur la biodiversité, confirmant qu'à travers cette mission elle tient à souligner le rôle d'attraction des financements nécessaires pour atteindre les objectifs de la biodiversité.

Les deux parties ont discuté des moyens de lutter contre la pollution plastique, et la ministre de l'Environnement a affirmé que ce dossier implique plusieurs entités et ministères, à savoir l'Environnement, les Affaires étrangères, le Pétrole, l'Industrie et la Chambre de commerce, et que des travaux sont en cours pour définir la position nationale, en préparation de l'adoption de la convention internationale sur le plastique en décembre prochain, en tant qu'instrument international contraignant, ce qui ouvre la voie à un processus international multipartite incluant des discussions de haut niveau et des mesures aboutissant à des décisions mondiales aidant à réduire la pollution plastique qui menace la biodiversité et la santé.

Le ministre canadien de l'Environnement a indiqué l'expérience canadienne concernant la lutte contre la pollution plastique, par la fourniture d'alternatives appropriées au plastique.

Dans un contexte connexe, la ministre de l'Environnement a participé à la cinquième réunion de la table ronde tenue sous le thème « Mécanismes de gestion des opérations de communication », et la session est dirigée par Braulio Dias, ancien secrétaire exécutif de la Convention sur la biodiversité.