L'envoyé spécial de l'Union européenne pour le processus de paix au Moyen-Orient, Sven Koopmans, a déclaré qu'il est déterminé à poursuivre ses efforts pour la mise en œuvre de la solution à deux États, que le gouvernement israélien rejette.
Koopmans a ajouté dans une interview avec l'agence « France-Presse » que la priorité aujourd’hui est de chercher à mettre fin à la souffrance à Gaza, tout en travaillant à éviter une guerre régionale et à relancer le processus de paix.
Il a affirmé que Bruxelles est déjà l'une des capitales où une activité visant à sortir de la crise est en cours, et que tous les États membres sont d'accord sur la nécessité d'établir un État palestinien.
Il convient de rappeler que trois États membres de l'Union européenne (Espagne, Irlande et Slovénie) ont reconnu l'État de Palestine au cours des mois de mai et juin 2024.
Koopmans a confirmé que les déclarations répétées du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, et des membres de son gouvernement exprimant une opposition ferme à la reconnaissance de l'État palestinien, ne le dissuaderont pas de poursuivre son travail.
Il a déclaré : « Netanyahou a un point de vue différent de celui d'une grande partie du reste du monde, et le rejet de ceci ou cela..
cela ne signifie pas que nous devons arrêter de travailler ».

Koopmans a souligné que l'Union européenne tient à la continuité de l'autorité palestinienne et au renforcement de son gouvernement.
Il a insisté sur le fait qu'il est inacceptable que des camions d'aide humanitaire s'accumulent aux points de passage de la bande de Gaza sans être autorisés à entrer, et que la colonisation israélienne continue de s'étendre, ainsi que la violence qu'elle engendre en Cisjordanie occupée.