La société danoise de transport maritime "Maersk" a annoncé qu'il a été décidé de modifier la route de tous les navires prévus pour traverser la mer Rouge/golfe d'Aden, en les orientant vers le sud autour du "Cap de Bonne-Espérance" à l'avenir.

Cette décision fait suite à une annonce faite le 2 janvier, selon laquelle elle suspendrait tous les navires, à la lumière du récent incident survenu au navire "Maersk Hangzhou" et des développements continus dans la région, rapporte l'agence Bloomberg aujourd'hui vendredi.

La société a déclaré que "la situation évolue constamment et reste très instable, et toutes les informations de renseignement disponibles confirment que le risque sécuritaire reste à un niveau fortement croissant.

La société a ajouté : "Ils ont informé les clients de se préparer à la poursuite des complications dans la région et à une perturbation significative du réseau mondial".

Dix-huit entreprises offrant des services logistiques évitent leur passage par la mer Rouge à la suite de plusieurs attaques contre des navires commerciaux, selon l'Organisation maritime internationale.

Cela intervient dans le contexte des attaques des Houthis en mer Rouge le 19 novembre dernier, alors que le groupe affirme cibler les navires israéliens, ceux liés à Israël ou se dirigeant vers Israël, en solidarité avec le peuple palestinien à Gaza.

Le 18 décembre dernier, les États-Unis ont annoncé la formation d'une coalition de plusieurs pays afin de dissuader les attaques des Houthis en mer Rouge.

Les gouvernements des États-Unis, d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Australie, de Bahreïn, de Belgique, du Canada, du Danemark, d'Italie, du Japon, des Pays-Bas et de Nouvelle-Zélande ont publié avant-hier mercredi une déclaration conjointe avertissant les Houthis de ne pas mener d'autres attaques en mer Rouge.

Le groupe Ansar Allah des Houthis au Yémen a rejeté la déclaration hier jeudi.