Le Canada connaît une hausse de l'inflation au cours des dernières années, et le gouvernement canadien ainsi que la Banque du Canada tentent de réduire les effets secondaires des conséquences et des répercussions de l'inflation. Les prévisions ont commencé à indiquer que la Banque du Canada réduira prochainement les taux d'intérêt à la lumière des données récentes et de la baisse inattendue du taux d'inflation à 2,8 % en février, ce qui est le deuxième mois consécutif où l'inflation atteint la fourchette ciblée par la banque centrale, qui se situe entre un et trois pour cent.

Les marchés financiers ont augmenté leurs paris sur une baisse des taux d'intérêt en juin, approchant une probabilité de 75 %, contre 67 % avant la publication des chiffres.

Royce Mendes, directeur général et chef de la stratégie macroéconomique chez Desjardins, a écrit dans une note de recherche : « En plus des récentes publications faibles de l'indice des prix à la consommation, ces chiffres devraient inciter la Banque du Canada à ouvrir la voie à un assouplissement de la politique vers le milieu de cette année » .. « Notre point de vue reste que la banque centrale commencera un cycle fort de baisse des taux d'intérêt cette année, qui s'étendra jusqu'à l'année prochaine, afin de compenser les impacts économiques du renouvellement des hypothèques et du ralentissement de la croissance démographique. »

La croissance des salaires a augmenté en mars, avec une hausse moyenne du salaire horaire de 5,1 % sur base annuelle, après des signes de ralentissement en février avec une augmentation annuelle de 4,9 %.

Statistique Canada a indiqué qu'il y a moins de personnes travaillant dans l'industrie des services d'hébergement et de restauration (en baisse de 23 000), le commerce de gros et de détail (en baisse de 27 000) et les services professionnels, scientifiques et techniques (en baisse de 20 000), tandis que l'emploi a augmenté dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale en mars (augmentation de 40 000) ainsi que dans l'industrie de la construction (augmentation de 15 000).

En février dernier, le marché du travail canadien a ajouté un total net de 40 700 emplois de plus que prévu par les économistes, confirmant l'opinion selon laquelle la Banque du Canada continuera à attendre avant d'assouplir la politique monétaire.