L'Agence nationale de sécurité du médicament en France a annoncé qu'elle a approuvé un médicament pour le traitement du cancer de l'endomètre et a déclaré que « l'accès précoce » au médicament « Jemperli » fabriqué à partir de la molécule dostarlimab « est disponible depuis le 23 octobre pour les femmes atteintes d'un cancer de l'endomètre avancé, récemment diagnostiqué ou récurrent ».

Il est à noter que le cancer de l'endomètre touche généralement les femmes après la ménopause, débutant dans la couche de cellules qui forment la muqueuse interne de l'utérus, et représente l'un des types de cancer les plus fréquents, avec environ dix mille cas par an en France.

Bien que l'espoir de son traitement soit relativement meilleur comparé aux autres cancers féminins comme le col de l'utérus et les ovaires, il reste une cause importante de mortalité.

De plus, les autorités sanitaires d'autres pays, dont les États-Unis à la fin de l'été, ont déjà approuvé le médicament « Jemperli », qui doit être administré en association avec une chimiothérapie.

L'Agence européenne des médicaments étudie encore le dossier de ce médicament et n'a pas encore pris de décision à son sujet.

Par ailleurs, l'Agence nationale française de sécurité du médicament a autorisé ce médicament avant l'obtention du feu vert européen, mais avec des restrictions sur les prescriptions dans le cadre d'un mécanisme d'accès précoce, limitant la prescription aux médecins spécialistes en traitement des tumeurs, avec une attention particulière portée à la surveillance des effets indésirables.

Cependant, l'agence française a exprimé sa conviction que l'utilisation de « Jemperli » dans le traitement du cancer de l'endomètre se caractérise par « son efficacité et sa sécurité ».