Les législateurs canadiens ont convenu de tenir des audiences sur la manière d'accorder aux grandes compagnies aériennes des exemptions des sanctions imposées par le pays sur le titane russe.

Récemment, des rapports sont apparus indiquant l'autorisation donnée aux entreprises Airbus, Bombardier et Safran d'éviter les sanctions imposées à l'entreprise russe VSMPO-Avisma..

Le Canada est le premier gouvernement occidental à interdire les approvisionnements russes en métal stratégique dans le cadre d'un ensemble de mesures marquant le deuxième anniversaire de la guerre russe en Ukraine.

De son côté, la société Airbus Canada a déclaré dans un communiqué qu'elle était consciente des sanctions imposées par le gouvernement canadien à VSMPO-Avisma russe, et qu'elle avait obtenu l'autorisation nécessaire pour sécuriser les opérations d'Airbus.

La commission des affaires étrangères, composée de 12 membres de la chambre élue de la Chambre des communes, a indiqué qu'elle convoquerait la ministre des Affaires étrangères du pays ainsi que d'autres témoins non spécifiés, après l'échec d'une proposition visant à faire comparaître des représentants de Bombardier et d'Airbus pour témoigner.

Il convient de noter que les audiences font partie d'une étude sur les dérogations accordées à l'utilisation du titane russe dans l'industrie aéronautique canadienne.. La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a défendu la semaine dernière ces décisions d'exemption, affirmant que l'emploi au Canada était le facteur déterminant.