Un émerveillement complet saisit le spectateur du film ’’Dune‘‘ dans sa deuxième partie dès les premières secondes, le laissant sans souffle. Un haut degré et une excellence dans la maîtrise cinématographique qui captivent le regard, permettant au cinéaste canadien Denis Villeneuve de réaliser un vieux rêve en donnant au roman de Herbert une popularité à l'écran d'or comparable à la renommée que le roman a connue en 1965, au siècle dernier.

L’histoire du film ’’Dune‘‘ est inspirée du roman de science-fiction portant le même nom de l’écrivain américain décédé Frank Herbert. Le roman est paru en 6 parties au milieu des années soixante du siècle dernier et fut le best-seller absolu. Le point fort traité par le roman est le combat éternel de l’homme pour sa survie et l’influence des concepts et enseignements dans la vie des humains à travers l'histoire.

Il est à noter que le roman est pure science-fiction, mais il s’inspire des problèmes rencontrés depuis longtemps par les communautés autochtones d’Amérique du Nord.

Pour donner à son roman une dimension historique, civilisationnelle et culturelle, l’auteur s’est appuyé sur ses expériences et s’est inspiré de nombreuses cultures, notamment de la culture des Premières Nations en Amérique du Nord.

Un succès impressionnant au box-office
Le film ’’Dune, partie deux‘‘ avec sa cinématographie époustouflante qui capte les regards, a connu un grand succès au box-office en Amérique du Nord depuis sa sortie vendredi premier mars. La société de production indique que le film a réalisé durant ses trois premiers jours d’exploitation en Amérique du Nord des recettes estimées à 81,5 millions de dollars, selon des estimations initiales.

Au niveau mondial, le film a atteint 97 millions de dollars, portant ses recettes totales au cours des premiers jours à 178,5 millions de dollars.

Il convient de noter que durant les deux premiers mois de l’année, aucun film n’a dépassé les 100 millions de dollars aux États-Unis et au Canada.

Les coûts de production du film (Warner Bros. Pictures et Legendary Pictures) ont dépassé les 122 millions de dollars, somme initialement prévue, pour atteindre finalement environ 190 millions de dollars.

Sur le plan de la technique cinématographique, Denis Villeneuve a choisi d’utiliser des caméras IMAX avancées et les scènes ont été tournées en numérique. Cette technologie a permis une prise de vue sans précédent du monde des dunes désertiques en Jordanie et à Abu Dhabi où la plupart des scènes du film ont été filmées.

’’Dune‘‘ dans sa deuxième partie, une épopée cinématographique s’étendant sur deux heures quarante-cinq minutes, avec la célèbre star d’origine franco-américaine Timothée Chalamet incarnant le rôle du héros légendaire Paul Atréides, aux côtés des acteurs Austin Butler (États-Unis), Rebecca Ferguson (Suède), Zendaya (États-Unis), Josh Brolin (États-Unis) et d’autres.

Dès le début, le film vous plonge immédiatement dans un univers spatial situé des milliers d’années dans le futur, avec une scène de bataille menée dans le désert avec tous les effets technologiques modernes. Villeneuve et son équipe ont créé certaines des images les plus stupéfiantes et parfois terrifiantes vues sur grand écran, avec d’énormes explosions, des vaisseaux volants, des vers géants et des guerriers féroces au milieu des sables du désert jordanien, facilement reconnaissables dans la plupart des scènes du film.

Une influence claire de la culture des Premières Nations chez Frank Herbert
La deuxième partie de ’’Dune‘‘ poursuit les événements du premier volet qui s’est concentré sur l’histoire de Paul Atréides (Timothée Chalamet), le jeune homme brillant et talentueux, né pour affronter un destin plus grand que lui, devant atteindre la planète la plus dangereuse de l’univers pour assurer l’avenir de sa famille et de son peuple.

Les forces du mal s’affrontent pour la possession exclusive de la ressource la plus précieuse de cette planète, une sorte d’épice capable de libérer les capacités extraordinaires de l’esprit humain.

Les événements continuent dans la lutte pour le contrôle de la planète désertique Arrakis.

Le conflit évolue après l’intégration de Paul Atréides au peuple des Fremen qui habite le désert, et il doit équilibrer son rôle de chef, d’amant et de sauveur, poursuivant un parcours difficile dans le désert dans sa lutte pour remporter la direction.

Il est à noter que certains universitaires canadiens ont trouvé une similitude entre le peuple Fremen dans le film de fiction et les peuples Quileutes (Quileutes) et Hoh (Hoh) des Premières Nations, confirmant ainsi que l’écrivain américain de science-fiction s’est inspiré des expériences des peuples autochtones d’Amérique du Nord.